Le célèbre quotidien économique britannique “The Financial Times” a publié récemment un article mettant en lumière le retour actif du Maroc en Afrique avec ses investissements d’envergure au cours de la dernière décennie.
Devant les évolutions importantes qu’a connues le Maroc, SM le Roi Mohammed VI a inscrit le développement du Royaume et la consolidation des relations avec sa famille institutionnelle africaine au coeur des stratégies nationales, rappelle la publication.
Et de souligner, par ailleurs, que le Souverain a donné un nouvel élan à ce processus à travers la promulgation de la nouvelle constitution en du 29 Juillet 2011, qui trace de nouvelles perspectives de la régionalisation avancée.
En effet, depuis plus de dix ans, les opérateurs marocains étendent leurs activités à travers le continent africain. Des investissements et des projets marocains qui voient le jour. Le Royaume est devenu ainsi le deuxième investisseur africain sur le continent, avec pas moins de 17,5 milliards de dirhams d’investissements directs étrangers (IDE) sur la période 2008-2015.
Ce retour actif des investisseurs marocains en Afrique, explique l’auteur de l’article, a ouvert la voie à des entreprises nationales pour investir dans le continent et créer des projets “constructifs”. Les motifs de l’approche marocaine en Afrique s’expliquent notamment par les relations séculaires entre le Maroc et l’Afrique, et les liens d’amitié personnelle entre SM le Roi et les dirigeants africains, ajoute-t-on.
Revenant sur le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) en janvier 2017, la publication n’a pas manqué de souligner que le Maroc a retrouvé officiellement son siège au sein de l’organisation panafricaine, après plus de 33 ans d’absence.
En effet, en réintégrant l’UA, le Maroc n’a fait que sceller juridiquement une réalité déjà existante. Car le Royaume a, certes, claqué la porte de l’OUA (Organisation de l’Unité africaine, ancêtre de l’UA) en 1984, mais il n’a jamais quitté l’Afrique. Son engagement pour le développement du contient et son soutien pour son développement socioéconomique n’ont fait que se renforcer au fil des années. Et le Royaume, qui a érigé la coopération Sud-Sud, notamment avec les pays du continent, en axe majeur de sa diplomatie, ne pouvait rester indéfiniment en dehors de sa famille institutionnelle africaine.
L’auteur de l’article a aussi noté la forte présence des banques marocaines dans le continent, citant notamment la BCP, la BMCE et Attijariwafa Bank, et ce en raison des effets de la crise financière, qui a incité les banques occidentales à se retirer de la région.