Bâtir une réputation fondée sur le travail, c’est bien le credo de la jeune et talentueuse journaliste Mariam Maïga. Elle est en train de construire petit à petit son image de journaliste doublée d’activiste du web. Clin d’œil à une consœur à la voix captivante.
À première vue, Mariam Maïga paraît turbulente, mais en l’approchant, c’est une jeune dame simple -qui aime travailler- que l’on découvre. Sa passion pour le travail bien fait, elle la tire de la rigueur de son père et non moins journaliste chevronné, Moussa Hari Maïga.
Celle qui aime volontiers discuter de sports et d’infos, ambitionne de mener une vraie carrière de journaliste. C’est pourquoi, elle est très vite allée à l’école des aînés dans le métier. Car convaincue d’une chose, c’est à partir de ses propres expériences que l’on peut construire sa réputation.
Après un premier diplôme en Journalisme, option radio obtenu à l’Institut des Sciences de l’Information et de la Communication (l’ISSIC) de Dakar, elle décrocha un diplôme d’Études Supérieures Spécialisé (DESS) à l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC) d’Abidjan. Ici, il s’agit d’une spécialisation en «création et conception publicitaire».
Après un stage à l’Amap (Agence malienne d’annonce et de publicité), notamment au département publicité, Mariam Maïga effectuera des stages à l’ORTM. À Bozola, elle finira par présenter des flashes d’informations, à faire des reportages et intègre en même temps l’équipe d’animation de l’émission phare de la Chaîne II «Couleur FM». Certes, à la télévision, Mlle Maïga n’a fait qu’un bref passage mais s’illustrera dans le traitement de petits sujets pour le compte de l’émission matinale «AW BEDI» de l’ORTM.
Plus tard, elle atterrit à Studio Tamani. Dans cette structure créée pour renforcer le dialogue national, Maïga n’a pas eu de difficultés pour s’imposer. Dans cette boîte, en plus de la rigueur, il faut une dose de courage, elle y assurait pendant un bon moment la présentation du journal en français et en sonrhaï. Mariam Maïga avoue que grâce à Studio Tamani, elle est parvenue à améliorer sa communication en langue sonrhaï. Sans oublier la traduction en Bambara qu’elle maîtrise parfaitement.
Dotée d’une voix au timbre suave, Mariam Maïga manie avec dextérité le micro et berce les auditeurs de la vingtaine de radios partenaires de Studio Tamani. Une expérience qui permettra à la jeune dame de forger davantage son art. En avril 2014, Mariam Maïga devient «Community Manager», c’est-à-dire qu’elle s’occupe des réseaux sociaux (facebook, twitter, youtube, entre autres). Si elle bénéficie de notoriété, c’est bien dans ce créneau que Mariam Maïga la tire. Celle-là même qui donne des informations fraîches grâce à un réseau de correspondants de Studio Tamani.
Plus qu’une complicité, Mariam Maïga a su créer un climat de confiance avec ses confrères. Elle partage ainsi avec ceux-ci au quotidien son riche carnet d’adresses.
Paul MAHAMANE
Source: Le Reporter