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Mariage précoce : Me Nadia Myriam BIOUELE dénonce une atteinte aux droits de la femme

Cinquante (50) à quatre-vingt (80) cas de violences faites aux femmes répertoriées en 2018, environ deux cents (200) victimes de violences assistées. Me Nadia  Myriam BIOUELE déballe les missions de la fondation ‘’Héra’’ dont elle est la présidente fondatrice. Contre les pratiques de violation sur le genre, Me Nadia indique que le mariage des jeunes filles de moins de 18 ans est une atteinte  aux droits de la femme.

« On se marie pour l’éternité, pour fonder une famille. On ne se marie pas sous l’autorité des parents, pour divorcer après. Le mariage des jeunes filles à 16 ans, même sur accord des parents est une violation des engagements internationaux », affirme Me Nadia Myriam BIOUELE, au siège de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel –Mali).

Invitée par Appel –Mali pour débattre des sujets d’actualités, lundi dernier, Me Nadia Myriam BIOUELE a échangé à bâton rompu avec les hommes de medias sur sa personne, sa fondation ‘’Héra’’ et des questions relatives aux violences basées sur le genre.

Formée à l’école malienne et première promotion de l’Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako, l’avocate inscrite au barreau du Mali a fait savoir que la fondation ‘’Héra’’ fournit de l’assistance juridique et judiciaire aux femmes victimes des violences en s’assurant sur l’équité du procès, contribue à la lutte contre les VBG  et prend en charge la scolarisation des enfants issus des milieux défavorisés.

Aussi, selon Nadia, la fondation Héra, consciente de la vulnérabilité des femmes, contribue à l’émergence à travers l’entreprenariat social des femmes victimes de séparation conjugale ou de conflit. Objectif : booster le capital humain féminin dormant pour le développement économique du pays.

En partenariat avec Demè So, révèle-t-elle, la fondation Héra a fourni de l’assistance juridique et judiciaire à environ 200 personnes (femmes, hommes et enfants) et recruté 2 juristes en 2010 pour l’épauler dans la tâche.

Combattante aguerrie des droits de la femme, Me Nadia regrette le retard que connaît l’adoption de l’avant-projet de loi pour la répression des violences basées sur le genre, déposé sur la table du ministre de la justice depuis juillet dernier.

Parlant du parrainage de la scolarisation des enfants issus de familles défavorisées que fait sa fondation, elle dira ceci : « 25 enfants sont parrainés. Notre intention est de 50 enfants pour un objectif de 1000 ».

Enfin, l’ancienne présidente de l’Association des jeunes avocats du Mali, aimante des medias en ligne, a également estimé que la presse numérique est incontournable dans la diffusion de l’information.

« J’aime beaucoup la presse en ligne. Je consulte des sites.  Il faut que les acteurs s’organisent davantage et fassent un listing de tous ces medias pour faciliter l’accès à ces promoteurs », a conseillé Me Nadia Myriam BIOUELE.

Ousmane MORBA

Source : lexpressdumali.com

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