Au Mali la célébration du Maouloud s’est passée depuis une semaine, mais les tensions résiduelles n’ont pas disparu. Qui ne se rappelle pas du discours critique du Chérif Ousmane Madani Haidara, incriminant sévèrement des voix discordantes sur certaines réactions de l’homme.
Ainsi, le premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga aurait instruit au ministre des cultes, suite aux tensions découlant des prêches du Maouloud, édition 2018, d’entamer hier 01 Décembre, une mission de sensibilisation auprès des prêcheurs proches du Pouvoir. Il s’agirait de Chérif Ousmane Madani Haidara, Chouala Bayaya HAIDARA, Soufi Billal, Harouna Sankaré et Bandjougou Doumbia afin qu’ils ne réagissent plus aux critiques de certains wahhabites de l’imam Mahamoud Dicko, des adeptes du Chérif Bouyé Haidara de Nioro du Sahel et des membres du CDR de Ras Bath. Selon le premier ministre, cette frénésie et ébullition du monde musulman et du CDR contre les prêcheurs proches du pouvoir n’aurait pour seul objectif que de déstabiliser le pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keita.
Dans la même journée d’hier, 1er décembre 2018, au domicile du prêcheur au quartier Banconi, d’après nos sources satellitaires, une trentaine d’adeptes du prêcheur se seraient réunis autour de son fils-aîné pour statuer sur les modes de représailles contre la radio islamique du Mali. Il est reproché à cette station d’avoir diffuser à répétition des propos d’un dissident d’Ancardine qui résiderait à Bouaké contre le prêcheur Chérif Ousmane Madani Haidara. Selon des sources concordantes, le guide Chérif Madani Haidara aurait été très affecté par les déclarations de cet homme qui est de surcroit, le président d’Ancardine de Bouaké.
Le Mali est en panne, par la faute de ces religieux, spécialistes en business et acteurs officieux de l’exercice du pouvoir. Il est temps que toutes ces confessions fassent leur mea culpa et restaurent le vivre-ensemble qui fait le fondement de la vraie religion.
Source: figaromali