Les manifestations se sont multipliées ce week-end à Bamako pour réclamer la « libération » de Kidal et exiger le retour de cette base de la rébellion touarègue dans le giron de l’Etat malien.
Dimanche, une dernière manifestation à l’appel de la Coordination malienne des organisations démocratiques (COMODE) a réuni plusieurs centaines de marcheurs sur une artère principale de Bamako.
Les manifestants ont affirmé qu’ils entendaient continuer à battre le pavé pour soutenir le gouvernement dans sa position de ne pas vouloir dialoguer avec des groupes rebelles tant que ceux-ci resteraient armés.
Une précédente marche à l’appel, cette fois, du « Collectif pour la défense de la République » avait déjà rassemblé samedi plusieurs centaines de personnes dans les rues de Bamako.
Les participants à cette première marche avaient aussi dit non à l’absence inexpliquée de l’armée malienne à Kidal, imposée selon eux par les forces française et onusienne.
Quelques heures après cette marche de samedi, un « Collectif pour la libération et l’intégrité territoriale du Mali » appelait, de son côté, à la mobilisation nationale pour mettre fin à « l’humiliation » de Kidal.
Pour rappel, les groupes rebelles contrôlent toujours Kidal un an après le début de l’intervention de la force internationale emmenée par la France qui a chassé les groupes islamistes du nord du Mali.
Ces groupes rebelles touaregs circulent librement dans la ville contrairement à la poignée de soldats maliens dont le déploiement a été autorisé par la force internationale.
« Nous ne voulons pas que des forces qui sont venues nous aider se transforment en forces d’interposition », a expliqué le Professeur Ali Nouhoun Diallo, président de la COMODE
Source : APANEWS