Dans un contexte de ‘’grande manifestation’’, à l’initiative d’organisations de la société civile, dont la CMAS de l’Imam Mahmoud Dicko, ce 5 juin 2020, Mme la Présidente de la Cour Constitutionnelle du Mali a cru bon produire un communiqué dans lequel elle rappelle l’article 121 de la Constitution. La Cour précise aux initiateurs de la marche que le fondement de tout pouvoir en République du Mali réside dans la Constitution. Dans cette tentative de défendre les Institutions de la république, les sages de la Cour constitutionnelle s’attirent la foudre des internautes. Pour certains, depuis son arrêt du 30 avril 2020 sur les résultats des dernières législatives, la Cour est désormais disqualifiée pour donner des leçons de moralité. Par contre, d’autres soutiennent qu’elle n’est pas gardienne de la Constitution et n’a pas non plus été commise pour émettre son avis par rapport à ce qui se passe actuellement. C’est le sujet de votre Facebokan du jour !
Sangare Chiaka : c’est la Cour constitutionnelle même qui a commencé la désobéissance civile en volant le vote des électeurs.
Karamba Diaby : le peuple est plus souverain que la constitution.
Moutawakil Ibn Gassama : c’est le ministère de la Sécurité et de la protection civile qui devrait s’en charger de cette affaire et non celui de la Justice. Manassa n’a qu’à retourner à l’école.
Alou Mallé : et à Kidal ou bien, ils ne sont plus maliens comme nous et comment vous qualifiez la réaction de la CMA à Kidal ?
Ballask Mohamed : si vous pouvez garder votre communiqué, on n’en a pas besoin.
Réné Descartes Doucouré : vous êtes des comédiens !
Mountaga Kante : La désobéissance civile n’est-elle pas un exercice constitutionnel ?
Hamadou Cissé : si vous n’avez rien de concret à dire, allez-y dormir c’est mieux.
Sayon Karamoko : c’est la comédie que vous avez commencé maintenant. Il faut vous faire respecter vraiment.
Lassana Traore : là où le Mali est aujourd’hui, c’est-à-dire la cause de notre problème, c’est bien la Cour constitutionnelle.
Youssouf Traore : vraiment, c’est vous qui avez détruit notre pays. L’éducation n’est pas écrite dans la constitution ?
Diallo Abdoulayechoidou : c’est du bla-blablabla. Elle oublie l’article ou le président et son gouvernement ne font que plonger le pays dans le chao. Elle juge ça comment ?
ATT kanou : vous êtes là pour parler des articles alors que le pays est divisé.
Djeméné Moussa Dembélé : il faut commencer devant cette Cour constitutionnelle, on verra si c’est Dieu qui habite ou qui travail dedans.
Idrissa Malle : elle doit retourner sur les blancs dans une faculté de droit.
Seyba Dembele : tu n’as même pas honte de parler de la Loi.
Siaka Zulu Sangare : la mort où la patrie nous vaincrons.
Ousmane Maiga : elle a osé nommer les députés en renvoyant les élus de la nation à la touche.
Issa Toure : la marche du 05 juin est inutile et contre-productive.
Mamadou Traore : quand il s’agit des autres, c’est anticonstitutionnel.
Mohammed Konaté : Hummm, mais j’ai l’impression que Kidal n’est pas concerné par cette constitution qui est violée dans tous ses articles par la CMA.
Elhadj Mahamane Toure : vous ne devrez même pas vous prononcer sur l’intégrité nationale.
Balla Traoré : la cour constitutionnelle est aveugle pour voir la situation du pays. Ceux qui sont au pouvoir sont au-dessus de la loi.
Mahamadou Coulibaly : donc, Kidal n’est pas une partie du Mali ?
INFO-MATIN