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Mamadou Dembélé dit « Dabara » se confie à Malijet : «je n’ai pas de fétiche, je ne suis qu’un chanteur ».

Invité d’honneur de la première édition du festival de Bélènitougou tenu du 14 au 17 février dernier à Somasso dans le cercle de Bla, le très doué Balafoniste chanteur, Mamadou Dembélé dit ‘’Dabara’’ répond à quelques questions de votre site (Malijet) afin de couper court à certaines rumeurs folles qui courent dans la capitale.

Mamadou dembele dabara chanteur malien balani

Voulez-vous, vous présentez à nos internautes ?

Je suis Mamadou Dembélé, plus connu sous le nom de « Dabara ». J’ai commencé la chanson dès le plus jeune âge. Je suis mondialement connu depuis mon passage à l’émission Case-Sanga.

Qu’est-ce qui explique votre présence au festival Bélènitougou ?

Je peux dire que je suis de Somasso. Parce que je suis devenu ‘’Dabara’, comme je l’ai dit, grâce à Case-Sanga. Et Markatié Daou, aujourd’hui président de l’Association pour le développement de Somasso est l’homme à la base de mon inscription à cette émission. Quand celui-ci organise un festival dans son village, je n’ai pas besoin d’invitation, je ne fais que mon devoir.

Que pensez-vous de la première édition du Festival Bèlètinougou ?

Ce festival est une réussite. Je me suis cru à la troisième édition. Nous avons reçu un accueil chaleureux et le public était au rendez-vous. Dans les années à venir, l’organisation doit essayer juste de revoir la scène. On va passer du cercle traditionnel qu’on voit dans les spectacles en milieu rural à une scène plus moderne. De loin, le public verra le spectacle.

 

On entend dire beaucoup de chose sur l’ascension fulgurante de ‘’Dabara’’, certains affirment même qu’Abdoulaye Diabaté lui a donné un fétiche. Qu’en-est-il ?

[Rire]. Quand on est aidé par des personnes de bonne volonté, comme Markatié Daou, on ne peut que réussir dans la vie. Avec la bénédiction de mes maitres comme Abdoulaye Diabaté et Molibaly, les gens pensent que vous avez autre chose. Je ne connais rien. Je n’ai pas de fétiche, je ne suis qu’un chanteur.

 

Que faites-vous pour le développement et la reconnaissance du balafon à l’échelle nationale et internationale ?

Dans le cadre du développement du balafon, j’ai créé l’association des Balafons. Ainsi, nous avons organisé la 1ère édition de la nuit du balafon sur les berges du fleuve Djoliba au Palais de la culture. C’était l’année dernière. Nous sommes en train de préparer la deuxième édition. Avec ces évènements, j’essaye de faire en sorte que le balafon ne soit pas seulement vu comme un instrument du village. Et que dans les boites de nuit, qu’on joue et danse le balafon.

Vous avez fait une chanson « Somasso». En quel honneur ! Et quel est message derrière cette chanson ?

[Chant]. C’est grâce à mon père que j’ai fait cette chanson. C’est lui qui m’a expliqué un peu l’historique de ce village et c’est comme ça que j’ai fait la chanson. Je parle des activités qu’on trouve ici, telles que la chasse, l’agriculture, l’élevage et le métier de forgeron. Je dis aussi dans la chanson qu’à Somasso on trouve les Bambaras, les Miankas, les forgerons.…

Avez-vous des élèves ? Combien ? Et avez-vous prévu une tournée dans les jours à venir ?

Oui j’ai des élèves. Environ 12 élèves qui apprennent avec moi le balafon. Six d’entre eux vivent avec moi.

Je suis en tournée. D’ailleurs je dois jouer à Paris le Samedi prochain. J’ai voulu être à Somasso avant de partir.

Avez-vous envisagé de faire un album ? Si oui avec combien de titre ?

Oui, j’ai déjà un album. Le titre est « Bamako ». Il n’est pas encore disponible sur le marché mais l’enregistrement est terminé. L’album comporte 12 titres et dans un mois environ les fans pourront l’avoir sur le marché.

Avez-vous un message ?

Je remercie les organisateurs de ce festival et les festivaliers venu de très loin pour donner à l’événement un ton particulier. Je vous remercie de m’avoir tendu votre micro.

 

Propos recueillis par Abou Berthé

Source: Autre presse

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