L’enfant de Rokia se porte bien et elle bénéficie de l’assistance qu’une bonne mère doit à sa fille, a exprimé Laure Panerai. Selon elle, la fille de Rokia fréquente une école américaine de Bamako dont elle juge extraordinaire avec des professeurs compétents et des outils pédagogiques performants. A son âge (5ans) elle parle le français, l’anglais et le bambara. Ce qui prouve suffisamment que Rokia (mère attentionnée) est plus que jamais dévouée pour la scolarisation et le bienêtre de sa fille atteste Laure. A ce titre Mme Laure se dit étonnée d’avoir appris cette allégation de maltraitance. La fille de Rokia vit à Bamako depuis qu’elle a 4 mois, aujourd’hui elle a 5 ans et joue avec ses poupées et ses jouets, elle regarde des dessins animés comme toutes les filles de son âge et elle n’est victime d’aucune maltraitance assure Laure. Toutefois, Laure dira que l’enfant a besoin de la chaleur et de la présence de sa mère à ses côtés dont elle est sevrée de celles-ci depuis plusieurs mois.
En répondant aux questions des journalistes, Laure dira que les membres de la fondation passerelle souhaitent un dénouement heureux à cette affaire qui est très dramatique. ‘’Nous sommes confiants et la vérité finira par triompher’’ a conclu Laure.
A noter que Rokia Traoré est depuis, plus d’un an en train de se battre pour la garde de son enfant. En effet, le père de la fille a convoqué Rokia devant les juridictions de la Belgique alors qu’il est établi en France. Après avoir fourni les preuves désignant que le père de la fille n’a jamais accompli ses devoirs de père vis-à-vis de l’enfant. Malgré tout, l’appareil judiciaire a décidé de donner la garde de l’enfant à son père. Lorsque Rokia a fait appel, avant la tenue du procès, elle a été incarcérée en France car la justice Belge a mis un mandat d’arrêt international à son encontre avec indice rouge. Le hic de cette histoire c’est que le père veut garder la fille, mais aussi la prise en charge de celle-ci doit être faite par Rokia Traoré. Aujourd’hui Rokia a recouvré la liberté mais toute fois elle est bloquée à Paris sous contrôle judiciaire. Les avocats sont à pied d’œuvre pour accélérer les procédures judiciaires qui sont arrêtées à cause du COVID-19.
Source : La Sirène