Une série d’attaques au nord par des hommes armés non formellement identifiés a frappé le nord du Mali. Vendredi 1er juillet, un gendarme malien a été tué à Ménaka. La veille, dix camions qui transportaient vivres et carburants pour le compte de la mission de l’ONU ont été brûlés sur l’axe Douentza-Tombouctou, alors que le même jour à Gao, c’est un combattant membre de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui a été tué par balle.
Dans la nuit de jeudi 30 juin à vendredi 1er juillet, deux hommes armés se sont dirigés vers le poste de la brigade de gendarmerie de Ménaka. Ils ont tout de suite ouvert le feu, tuant sur le coup un gendarme malien. Sur les lieux, des hommes en uniforme ont été blessés, toujours par balle. Les assaillants ont ensuite pris la fuite.
La veille, en plein jour dans la ville de Gao, c’est sur un véhicule que des hommes armés ont tiré. Dans le véhicule, un élément du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc) a été tué. Le Moc est chargé d’organiser les patrouilles mixtes, où on verra bientôt, en principe, côte à côte, ex-rebelles et forces armées maliennes.
Au nord-ouest, sur l’axe Douentza-Tombouctou, dix gros véhicules, des camions transportant vivres et carburants pour le compte de la mission de l’ONU au Mali, ont été incendiés par des hommes armés. Aucune victimes n’a été déplorée.
Ces différentes attaques interviennent au moment où le Conseil de sécurité des Nations unies vient de donner son feu vert pour muscler le mandat de l’ONU au Mali. Les groupes extrémistes le savent et ils ont voulu probablement, à leur tour, montrer leurs propres muscles.
Source : RFI