Le décès d’un 52e militaire français vendredi au Sahel rappelle à quel point la lutte anti-terroriste de Barkhane comporte des risques, sur terre comme dans le ciel. Dans un contexte régional politique et sécuritaire compliqué, l’opération extérieure française va réduire ses effectifs et se « transformer ».
C’était il y a quelques jours seulement, dans une « zone caractérisée » par le « rens » (renseignement) comme « sanctuaire » de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS/Daech). « Un nid de terroristes repéré » grâce à l’action des moyens aériens déployés par la force Barkhane. Bilan ? « Onze terroristes arrêtés, des pick-up, de l’armement, un système radio. Et surtout de la ‘ressource’ pour de prochaines opérations », se félicite le lieutenant-colonel Vincent chef des opérations du Groupement tactique du désert aéro-combat (NDLR : dont faisait partie le caporal chef Blasco décédé vendredi).
Il y a rarement un jour dans la bande sahélo-saharienne sans que les soldats de l’opération Barkhane ne sortent sur le terrain, quittent leur confort sommaire d’un camp, à Gao ou à Menaka, pour…
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