Le caporal Abdelatif Rafik a perdu la vie alors qu’il procédait à une opération de maintenance sur un camion. Un pneu a accidentellement explosé, le projetant violemment au sol.
L’armée française perd un de ses soldats. Abdelatif Rafik, 23 ans, est décédé accidentellement la nuit dernière, a fait savoir la ministre des Armées, Florence Parly, lors d’une conférence de presse ce jeudi 18 octobre sur le thème du plan famille, mis en œuvre en faveur des troupes. Il était engagé comme pilote de camion logistique au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane.
De « grandes qualités militaires et humaines »
« Vers 18 heures (heure locale, ndlr), alors que le caporal se trouvait avec deux de ses camarades dans l’atelier et qu’il procédait à des actes de maintenance sur un camion logistique, un pneu a accidentellement explosé », a relaté l’Armée de terre dans un communiqué. « Le caporal Rafik a été projeté violemment au sol ». « Immédiatement pris en charge par les médecins de l’antenne médico-chirurgicale militaire », le membre du 14e régiment d’infanterie de soutien logistique parachutiste de Toulouse est décédé quelques minutes plus tard. Ses deux camarades ont été placés sous surveillance médicale.
Le jeune homme né le 15 septembre 1995 s’était engagé à l’âge de 18 ans en tant que volontaire de l’Armée de terre. Il avait été envoyé pour la première fois en mission extérieure au Liban en septembre 2015, en tant que gestionnaire des approvisionnements. Abdeltaif Rafik s’était distingué, selon l’Armée de terre, pour son « excellent travail » et « ses grandes qualités militaires et humaines ». Nommé caporal en octobre 2016, il avait été envoyé en opération en République centrafricaine, avant d’être mobilisé dans le cadre de l’opération Barkhane, au Mali. Il était entre temps revenu en France en décembre 2017 en tant que militaire de l’opération Sentinelle. Plusieurs personnalités politiques ont tenu à rendre hommage au jeune soldat décédé, dont Bruno Retailleau, Nicolas Dupont-Aignan, Louis Aliot, Jean-Frédéric Poisson ou encore Christian Estrosi.
Le republicain mali