En exil à Dakar (Sénégal) depuis avril 2012, l’ancien président Amadou Toumani Touré est attendu dans son pays ce week-end.
Accusé par la suite de crime de haute trahison, il a été blanchi en décembre 2016 par la commission ad hoc d’enquête parlementaire mise en place le 1er juillet 2014 par l’Assemblée nationale du Mali.
Rien ne s’opposait donc à son retour, d’autant plus que le temps a fini par lui donner raison par rapport à la gestion de la crise malienne et le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, selon Alioune Ifra N’Diaye.
En effet, l’ancien président, qui avait été surnommé “le soldat de la démocratie malienne”, avait préconisé une synergie d’actions au niveau régional, c’est-à-dire une force conjointe, pour lutter contre les terroristes et les narcotrafiquants dans la bande sahélo-saharienne. Or, une force de ce type, celle du G5 Sahel, a depuis été mise en place par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Xinhua