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Mali : qui sont les nouveaux ministres ?

Après la formation du nouveau Gouvernement le 5 mai 2019, voici les portraits  des 17 nouveaux ministres.  

Michel Sidibé, ministre de la Santé et des Affaires sociales

Né en 1952, Michel Sidibé est un spécialiste de santé mondiale, notamment du Sida. Titulaire de diplômes universitaires en économie, développement international et planification sociale, Michel Sidibé est un homme au parcours exemplaire qui a débuté sa carrière dans la santé et le développement international au Mali, en s’impliquant très jeune dans la mise en œuvre de projets au bénéfice des populations nomades touaregs dans la région de Tombouctou. Sidibé a obtenu deux diplômes post-master en planification sociale et démographie ainsi qu’en développement et en économie politique de l’Université de Clermont. Il est également titulaire d’un master d’économie. En 2007, il s’est vu décerner le titre de professeur honoraire de l’Université de Stellenbosch, en Afrique du Sud.

En 1987, il dirige pour l’Organisation de l’Onu pour l’enfance (Unicef) un programme d’immunisation au profit de 30 millions de personnes en République démocratique du Congo. Au cours de ses quatorze ans passés à l’UNICEF, il a supervisé des programmes couvrant dix pays francophones d’Afrique. II a également exercé les fonctions de Représentant pays pour l’UNICEF dans plusieurs pays africains notamment au Swaziland, au Burundi et en Ouganda.

En 2001, Michel Sidibé entre à l’ONUSIDA en qualité de directeur du département Appui aux pays et aux régions. En 2007, il a été nommé directeur exécutif adjoint des programmes de l’ONUSIDA et sous-secrétaire général des Nations Unies. A ce titre, il dirigeait les contributions de l’ONUSIDA aux ripostes sur le plan régional et au niveau des pays ainsi que les activités de l’ONUSIDA en matière de politiques mondiales, de suivi et d’évaluation.

Michel Sidibé est nommé en décembre 2008 comme directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida avec le rang de Secrétaire général adjoint des Nations Unies. En 2009, Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco l’a décoré dans l’Ordre de Saint-Charles, et en 2010, il a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur par la France.

C’est au moment où il vient de quitter l’ONUSIDA qu’il est nommé ministre de la Santé et des Affaires sociales. Michel Sidibé est marié et père de quatre enfants. Il parle couramment l’anglais et le français ainsi que plusieurs langues africaines.

Malick Coulibaly, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux

Né le 14 octobre 1971 à Bamako, Malick Coulibaly a étudié à l’École normale d’administration du Mali où il obtient une maîtrise en droit privé. Il poursuit ensuite ses études dans les universités françaises de Paris X Nanterre où il obtient une maîtrise de droit privé général en 1999 et de Montpellier où il obtient successivement un DEA en droit privé fondamental et un doctorat en droit privé et sciences criminelles en 2000 et 2003.

Malick Coulibaly a enseigné le droit à l’université Mandé Bukari d’octobre 2004 à juin 2009 et à la Faculté de sciences juridiques et politiques de Bamako. Il a également exercé les fonctions de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première Instance de Kati jusqu’en septembre 2008, où il donne sa démission pour protester contre la non-application d’une décision de justice.

Après sa désignation comme expert en formation en droits humains au Programme d’appui conjoint des Nations Unies à la promotion des droits humains et genre (PCDHG), Malick Coulibaly a été ministre de la Justice, Garde des sceaux dans le gouvernement d’union nationale dirigé par Cheick Modibo Diarra. Jusqu’à sa nomination en qualité du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Malick Coulibaly était président de la Commission Nationale de Droits de l’Homme (CNDH).

Tiébilé Dramé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale

Né le 9 juin 1955 à Nioro du Sahel, le nouveau ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé,  est Président du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA). Après ses études à l’Ecole Normale Supérieure de Bamako, il entre à l’Université de Paris I où il obtient un DEA en histoire de l’Afrique. Ancien secrétaire général de l’Association des Elèves et Etudiants de l’École Normale Supérieure (ADEENSUP), Tiébilé Dramé   a été également militant du Mouvement démocratique, du Congrès national d’initiative démocratique (CNID).

En 1995, il crée avec des amis le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA). En 1996, il est nommé ministre des zones arides et semi-arides au sein du gouvernement de l’actuel président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta.

Élu député à l’Assemblée nationale du Mali en 1997, il a été membre du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qu’il a présidé de 2001 à 2002. Tiébilé Dramé  a aussi dirigé le Comité d’organisation du sommet Afrique-France qui s’est tenu à Bamako les 3 et 4 décembre 2005.

Deux fois candidat à l’élection présidentielle en 2002 et 2007, il arrive respectivement en quatrième position, puis en troisième position, derrière le président sortant Amadou Toumani Touré. En juin 2013, il est nommé par le président de la transition, Dioncounda Traoré, conseiller spécial chargé des négociations avec les groupes armés au nord du Mali. Il parvient à la signature des accords de paix signés à Ouagadoudou. L’ancien directeur de campagnes du candidat de Soumaïla Cissé à l’élection présidentielle de 2018  est marié et père de neuf enfants.

Baber GANO, ministre de l’Intégration africaine

Né le 1er avril 1965 à Djenné, Baber Gano obtient son diplôme de baccalauréat en série sciences humaines (SH) pour la première partie en 1983, et pour la deuxième partie en 1984. Il a été lauréat du prix de l’éloquence du barreau de Paris en 1997. Avocat à la Cour, Me Baber Gano a été président de l’Association des jeunes avocats du Mali (1998-2002), membre fondateur du Parti le Rassemblement pour le Mali (RPM). Il a été le secrétaire aux affaires juridiques et aux droits humains de cette formation politique de 2001 à 2011, puis deuxième secrétaire politique (2011-2016). Actuellement, il occupe le poste du secrétaire général du parti. Il a été également ministre des Transports lors du premier mandant du président IBK.

L’actuel ministre de l’Intégration africaine, parle le sonraï, le peulh et le bambara, le français et passablement l’anglais.

Housseini Amion Guindo, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable

Né le 21 avril 1970 à Bandiagara, Housseini Amion Guindo est l’actuel ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. En 1991, il obtient son baccalauréat au lycée Monseigneur Didier de Montclos de Sikasso puis rejoint l’École normale supérieure de Bamako (ENSup) où il obtiendra une maîtrise en Histoire-géographie en 1997.

Candidat indépendant, il est élu député du cercle de Sikasso au cours de l’élection partielle de 2005. En 2007, il est réélu (en tant qu’indépendant) au poste de député du cercle de Sikasso. En 2008, il est élu président de la CODEM qu’il a cofondée la même année, avec des amis.  Président du club de football Stade Malien de Sikasso, il devient vice-président de la Fédération nationale de Football entre 2007 et  2009.

En 2013, Housseini Amion Guindo est candidat à l’élection présidentielle. Après cette première tentative, il est nommé ministre des Sports, puis ministre de l’Education Nationale par le président élu, Ibrahim Boubacar Kéïta. En 2018, il devient encore candidat à l’élection présidentielle.

Honorable Amadou THIAM, ministre chargé des Réformes institutionnelles et des Relations avec la Société civile

Le nouveau ministre chargé des Réformes institutionnelles et des Relations avec la Société civile, Amadou THIAM, est détenteur d’un MBA en Finances de l’ESG de Paris ; d’un DESS Communication Média Evènementiel de l’ESG de Paris et d’une Maîtrise en Sciences de l’Administration, spécialité : Gestion des  ressources humaines à l’Ecole Nationale d’Administration du Ghana.

De 2008 à 2009, Amadou Thiam a été chargé de communication USAID/Phare Mali où il s’est occupé de l’élaboration de la stratégie de communication annuelle sur l’appui à l’éducation nationale, ainsi que les rapports mensuels sur le développement des nouvelles technologies et de l’éducation au Mali.

En mai 2011, Amadou THIAM a été chef de projet : Symposium des mines de Guinée en mai 2011 ; chef de projet : Salon international des mines du Sénégal en avril 2010 ; chef de projet : Journées minières et pétrolières du Mali (JMP 2009, 2011, 2013) ; chef de projet : Salon international des mines de Mauritanie en octobre 2012 ; chef de projet : Salon international de mines du Sénégal en novembre 2012.

Amadou THIAM a été également président de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP Maliba) et 2e vice-président de l’Assemblée nationale du Mali (2014-2019). Jusqu’à sa nomination en qualité de ministre chargé des Réformes institutionnelles et des Relations avec la Société civile, Amadou THIAM était député à l’Assemblée Nationale. Marié et père de trois enfants, il parle couramment français, anglais, arabe et bambara.

Mme BARRY Aoua SYLLA, ministre délégué chargé du Budget

Le nouveau ministre délégué auprès du Premier ministre, chef du gouvernement, ministre de l’Economie et des Finances, Mme BARRY Aoua SYLLA, est originaire de la première région, précisément de Diallaka, à quelques 80 kilomètres de Kayes. C’est au lycée de Badala qu’elle obtient son diplôme secondaire avant de s’envoler pour la France précisément pour Montpellier où elle obtient en 1980 une maîtrise en sciences de gestion avec mention. En 1984, elle décroche son doctorat de 3ème cycle en gestion financière, toujours en France. Mme Barry est mariée et mère de trois enfants.

Ibrahima Abdoul LY, ministre des Transports et de la Mobilité urbaine !

Le nouveau ministre des Transports et de la Mobilité urbaine s’appelle Ibrahima Abdoul LY.  Juriste de formation, c’est à l’université de Paris 13 qu’il obtient son DEA en droit des affaires et droit économiques. Il est aussi expert des assurances pour avoir été de 1999 jusqu’à sa nomination agent général d’assurances. Ibrahima Abdoul Ly est marié et père de deux enfants

 

Oumar Hamadoun Dicko, ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique

Le nouveau locataire du département en charge du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique se nomme Oumar Hamadoun Dicko. Homme politique et enseignant, Oumar Hamadoun Dicko est un spécialiste des sciences politiques et des droits internationales. Entre 2002 et 2004, il a été ministre délégué aux affaires étrangères, puis ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine jusqu’en 2007. En 2010, il a été également président de la Commission nationale d’organisation du cinquantenaire de l’indépendance du Mali.

Boubacar Alpha Bah, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation

C’est un expert en économie du développement, Boubacar Alpha Bah, qui prend les reines du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Titulaire d’un diplôme supérieur en économie du développement, Boubacar Alpha Bah dit Bill a occupé plusieurs postes de responsabilité du Mali. Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la promotion du secteur privé de 1992 à 1994, ancien gouverneur de la BCEAO et de la Banque Mondiale au titre de représentant du Mali, consultant International dans plusieurs domaines et anciens maires de la Commune V du District de Bamako, Boubacar Alpha Bah semble être certainement le bon profil pour mieux diriger ce département stratégique. Il est marié et père de quatre enfants.

Moussa Boubacar Bah, secrétaire d’Etat chargé de la Promotion et de l’Intégration de l’Enseignement bilingue

Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, chargé de la Promotion et de l’Intégration de l’Enseignement bilingue s’appelle Moussa Boubacar BAH. C’est une nouvelle expérience dont le président de Sabati 2012, Moussa Boubacar Bah, est en charge.

Juriste de formation, l’homme est aussi spécialiste en doctrine de l’islam et des organisations de groupes radicaux et religieux armés. Il est le directeur général de l’Itracom, une entreprise de tous travaux de construction au Mali, fondateur et président national du mouvement Sabati 2012. Le nouveau secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, chargé de la Promotion et de l’Intégration de l’Enseignement bilingue est marié et père de cinq enfants.

Hama Ould Sidy Mohamed Arby, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement social

Ingénieur en construction, le nouveau ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement social, Hama Ould Sidi Mohamed ARBI, est un pur produit de l’Ecole Nationale d’Ingénieur. Né à Goundam dans la région de Tombouctou, il a longtemps travaillé à l’extérieur, notamment dans le secteur privé à travers son bureau d’étude basé au Burkina Faso.

Au-delà de ses expériences internationales, Hama Ould Sidy Mohamed Arby a également une expérience avérée en administration pour avoir été directeur général de l’AGETIC de 2005 à 2011.

Dr. Témoré TIOULENTA, ministre de l’Education nationale 

C’est le Dr. Témoré TIOULENTA qui prend la destinée du ministère de l’Education nationale. Âgé de 65 ans, il est né à Togorokounbé dans le cercle de Ténenkou, région de Mopti. Administrateur de classe exceptionnel et détenteur d’un doctorat en science de langage à l’école des Hautes études en  sciences sociales à Paris en 1991, Dr. Témoré Tioulenta a longtemps travaillé dans le domaine de l’enseignement. Il a aussi été, entre autres, directeur de recherche en sociolinguistique, directeur national de la pédagogie et chef de cabinet au ministère de l’Éducation nationale entre 2000 et 2002. Dr. Témoré Tioulenta a été aussi député à l’Assemblée nationale.

Ibrahim Dahirou DEMBELE, ministre de la Défense et des anciens Combattants

C’est le Général de Division Ibrahim Dahirou DEMBELE qui prend la destinée du Département de la Défense et des anciens Combattants. Issu de la première promotion du Prytanée Militaire de Kati en 1981, il rejoint l’Ecole Militaire Interarmes (EMIA) de Koulikoro en 1988. A sa sortie de l’Ecole en 1991, il est affecté au 11ème Bataillon d’Infanterie Motorisée de Kidal où il est nommé successivement chef de section puis adjoint au Commandant de la 112ème Compagnie d’Infanterie Motorisée.

Après sa spécialisation à l’Ecole d’Application de l’Infanterie de Montpellier en 1994, il commande la compagnie d’intervention rapide de SEVARE (DAMI) de 1994 à 1999 avec un stage de formation des commandants d’unité en 1997 en France. De 1999 à 2001, il est instructeur et directeur adjoint à l’EMIA, puis il devient officier d’Etat-major au niveau de différents régiments et Régions Militaires du Nord (Tessalit, Gao) entre 2001 à 2003. La même année (en 2003) il obtient son brevet d’Etat-major à l’Ecole d’Etat-major de Koulikoro avec mention bien.

Nommé chef de division « enseignement-formation » à la direction des Ecoles Militaires en 2004, il rejoint par la suite l’Ecole d’Etat-major de KOULIKORO où il servira d’abord comme professeur de groupe en 2007 et devient Directeur des études en 2009, parallèlement il donnait des cours a l’Ecole de Maintien de la Paix ‘’Maitre Alioun Blondin Beye’’ aux observateurs militaires de l’ONU et de l’UA en qualité d’instructeur non permanent de 2005 à 2008.

En 2009, il part à l’Ecole de Guerre à Bandung en République d’Indonésie, à son retour en 2010, il devient Commandant de Groupement Tactique Interarmes (GTIA) à TESSALIT dans le cadre du Comité d’Etat-Major Opérationnel Conjoint (CEMOC) et repartira à nouveau en République d’Indonésie en 2011 pour compléter sa formation en Stratégie à l’Institut de la Défense Nationale d’Indonésie à Jakarta où il obtient son Master en Etude Stratégique de Résilience Nationale.

En Mars 2012, suite aux troubles politico-militaires survenus au Mali, il fut appelé par son pays le 28 Mars 2012 pour occuper le poste de Chef d’Etat-major Général des Armées. Il est nommé Inspecteur Général des Armées et Services à compter du 14 février 2018.

Il est décoré de plusieurs médailles comme la Médaille Commémorative de Campagne du Mali 1994, Médaille Commémorative de campagne Flamme de la Paix 1996, la Croix de la Valeur Militaire du Mali en 1996, la Médaille du Mérite Militaire du Mali 2018, Chevalier de l’Ordre National du Mali en avril 2013, Officier de l’Ordre National du Mali 2019,  la Médaille de la Mission des Nations Unies au Liberia UNMIL (Commandant des Opérations du Contingent Malien 2003-2004), la Médaille de la Mission des Nations Unies au Sud Soudan-UNMIS (Observateur Militaire 2006-2007), la Médaille d’Or du Ministère de la Défense de France 2009, Médaille de la Sécurité de l’Union Européenne en Septembre 2013, Médaille Commandeur de l’Ordre National du Mérite de la France en Octobre 2013. Il est marié et père de quatre (04) enfants.

Alioune Badra Berthé, ministre des Domaines et des Affaires foncières

Le nouveau ministre des Domaines et des Affaires foncières s’appelle Alioune Badara BERTHE. Titulaire d’un master en finance publique et fiscalité à l’université Jean Moulin en France, M. Berthe a beaucoup partagé ses expériences dans plusieurs établissements au Mali. Il a été d’abord chargé de cours en droit constitutionnel  et fiscalité à la faculté des sciences juridiques et économiques de l’université de Bamako, puis professeur des finances publiques et des fiscalités à Institut de Gestion de Langues Appliquées aux Métiers (IGLAM) et à l’institut panafricain des arts et des métiers de Bamako. Le nouveau patron du département des domaines aura la lourde tâche de résoudre de nombreux litiges fonciers.

Mahamadou FAMANTA, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Le nouveau locataire du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est Pr. Mahamadou FAMANTA. Il est né en 1956 à Ségou où il achève son cycle fondamental de 1963 à 1973, date de son entrée à l’institut politique multi-rural de Katibougou où il finit ingénieur agronome. De 1978 à 1984, Mahamadou Famanta séjournera en Ex-URSS, précisément à l’université d’agronomie de l’université d’amitié des peuples Patrice Lumumba à Moscou où il décrochera un master of change.

C’est dans cette université également qu’il obtient son doctorat en Agro-Chimie, fertilisation des sols. De retour au bercail, le nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est resté enseignant exclusivement à l’IPR-ISFRA  de Katibougou à Koulikoro dont il finit par être le directeur général. Marié et père de sept enfants, le professeur Mahamadou Famanta parle le français, le russe, l’anglais et le Bambara.

Adama Sangaré, Secrétaire d’Etat, chargé de l’Aménagement et de l’Equipement rural

Le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, chargé de l’Aménagement et de l’Equipement rural se nomme Adama SANGARE. Il est diplômé des sciences agronomiques de Gourgui en Ex-URSS, option génie rurale de 1984 à 1991. Adama SANGARE a également fréquenté le CESAG de 1994 à 1998 où il obtient un diplôme de troisième cycle en gestion d’entreprise, puis un autre diplôme en conception et gestion de système d’information. De 1994 jusqu’à sa nomination en qualité de Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, chargé de l’Aménagement et de l’Equipement rural, l’ingénieur conseil travaillait au compte de la société, BETICO dont il est le directeur de projet pour le Mali dans la sous-région. Marié et père de trois garçons, il parle le français, l’espagnol, le russe et le Bambara.

Rassemblés par Ousmane BALLO et Amadou Basso

Source : Ziré-Hebdo

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