“Parmi les quatre civils tués, nous comptons deux mineurs âgés de 15 et 17 ans”, a dit à l’AFP ce responsable sous couvert d’anonymat en raison de la sensibilité de la situation à Bamako, en proie depuis vendredi à ses pires troubles depuis des années.
Au moins trois civils avaient déjà trouvé la mort vendredi.
La capitale a été le théâtre samedi d’une deuxième journée et d’une nuit de violences entre Bamakois et forces de sécurité tirant à balles réelles selon de nombreux témoignages. Les affrontements ont été particulièrement durs autour de la mosquée où prêche celui qui est considéré comme la tête pensante de cette contestation, l’imam Mahmoud Dicko. L’entourage de cette personnalité très écoutée et bête noire du pouvoir a diffusé des vidéos difficiles qui s’apparentent à des images de guerre.
AFP