Quatre casques bleus des Nations unies ont été tués et quatre autres grièvement blessés dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule, dans le centre du Mali, ce 28 février. Ce nouveau drame porte à huit le nombre de casques bleus tués depuis le début de l’année.
Comme ce 27 février pour l’armée malienne, un engin explosif non-identifié a provoqué le drame. L’explosion a eu lieu vers 14h alors que le blindé de la Mission de l’Onu au Mali (Minusma) circulait entre les localités de Boni et de Douentza dans la région de Mopti, dans le centre du pays. A bord d’un véhicule blindé, quatre casques bleus ont été tués sur le coup. Il s’agit encore d’un bilan provisoire car quatre autres soldats, grièvement blessés, ont été évacués à l’hôpital de la Minusma à Bamako, la capitale. Engins explosifs fréquents Ces attaques avec un engin explosif sont devenues particulièrement fréquentes dans cette région. Le 27 février, six militaires maliens ont ainsi été tués dans un incident similaire, dans cette même région mais à l’ouest de Mopti. Selon une source onusienne, la Minusma est confrontée quasiment chaque semaine à l’explosion d’une mine dans cette région. Mais contrairement aux apparences, il y a des progrès, selon elle. Preuve en est le fait que les deux dernières explosions de mines les 15 et 23 février dernier contre les casques bleus n’ont pas fait de victimes.
RFI