La travailleuse humanitaire française avait été libérée au début du mois d’octobre 2020. Elle prévoyait déjà de repartir au Mali
Sophie Pétronin à son arrivée en France en octobre 2020 . La Direction générale de la gendarmerie malienne rechercherait activement Sophie Pétronin. C’est ce que révélerait un document diffusé dans la soirée du vendredi 29 octobre par des journalistes maliens et cité par l’agence Anadolu. Pour une raison inconnue, les autorités du pays africain demanderaient à « toutes les unités de gendarmerie » de rechercher l’ancienne otage. Elle aurait été aperçue pour la dernière fois « vers Sikasso », située à près de 400 km au sud-est de Bamako, relate la presse locale. La gendarmerie malienne aurait ainsi pour ordre d’ « appréhender et (de) conduire sous bonne escorte » la travailleuse humanitaire française à la « Direction générale de la gendarmerie nationale à Bamako »
Elle avait prévu de retourner au MaliSophie Pétronin avait été libérée au début du mois d’octobre 2020 en échange d’une rançon. Sa libération avait fait polémique car la sexagénaire – convertie à l’islam durant son emprisonnement – avait été délivrée contre la libération par la France de près de 200 djihadistes. C’était en décembre 2016 que Sophie Pétronin avait été capturée par une faction armée à Gao.Peu de temps après son retour en France, la fondatrice de l’ONG Association d’aide, basée à Gao, avait fait part de son souhait de « revenir au Mali voir un peu ce qui se passe », là où se trouve son organisation d’aide aux enfants. Elle avait évoqué, comme le relayait Le Point : « Il faut quand même que j’aille jeter un œil et les saluer parce que j’ai pris cet engagement. Si vous prenez un engagement, allez au bout de votre engagement, sinon vous aurez perdu votre raison d’être sur cette terre. »
Source : Valeurs Actuelles