C’était la rentrée politique ce week-end à Bamako pour le Parti pour la renaissance nationale (Parena). Dirigeants et militants de ce camp d’opposition ont critiqué avec virulence le parti au pouvoir, avant d’appeler à des journées de concertation. Reportage au meeting du Palais de la Culture de Bamako.
Il y avait du monde, le week-end du 20 février, à la rentrée politique du Parti pour la renaissance nationale (Parena). Au cours du meeting, la gouvernance actuelle du pays a été fortement critiquée par les dirigeants du parti, mais également par des militants qui affirment être déçus de l’action du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). « Rien ne marche ! », déplore un militant en colère qui ne voit pas pourquoi il laisserait encore une chance à IBK.
Autre thème abordé au cours de cette rentrée politique, la situation dans le nord du pays. Le parti d’opposition du Mali s’est déclaré préoccupé. « Chaque fois, on sort à la télé que ceci ou cela est fait. Ensuite on entend encore qu’il y a eu des attentats, explique Ousman Diallo, un militant. Il faut qu’on nous dise la vérité, la réelle vérité, ce qui se passe au Nord ».
Réclamant d’autre part du travail pour de nombreux jeunes chômeurs maliens, les dirigeants du Parena se présentent comme une alternative crédible au pouvoir actuel. Et dans l’immédiat, pour sortir de la crise, ils proposent des journées nationales de concertation inclusive.
Source: RFI