« La junte a affirmé qu’elle souhaite faire une transition de trois ans pour revoir les fondements de l’État malien. Cette transition sera dirigée par un organe présidé par un militaire, qui sera en même temps chef de l’État », a indiqué à l’AFP une source au sein de la délégation ouest-africaine à Bamako. Un responsable militaire a confirmé à l’AFP « les trois ans de transition avec un président militaire et un gouvernement en majorité composé de militaires ».
Selon la même source, le CNSP a donné son accord pour libérer l’ancien président qu’il détient depuis le coup d’Etat de mardi, « qui pourra repartir à son domicile » de Bamako. « Et s’il souhaite voyager pour des soins, il n’y a pas de problème », a également indiqué la source de la CEDEAO.
Quant au Premier ministre Boubou Cissé, arrêté en même temps que le président Keïta et détenu dans le camp militaire de Kati, dans la banlieue de la capitale, « nous avons obtenu de la junte qu’elle accepte qu’il soit dans une résidence sécurisée à Bamako », a ajouté ce responsable ouest-africain.
Un membre de la junte a confirmé à l’AFP « les trois ans de transition avec un président militaire et un gouvernement en majorité composé de militaires », ainsi que les décisions concernant le président Keïta et son Premier ministre.
MD (AMAP)