A Faladié, en Commune VI du district de Bamako, après chaque pluie, c’est la désolation pour de nombreux déplacés internes qui y séjournent. En cette période de fortes pluies, les cabanes sont vite inondées faute de toit adapté pour contenir la pluie. C’est la même peine dans des sites de déplacés à l’intérieur du pays.
Sur le site des déplacés à Faladié et au centre Mabilé à Bamako, des eaux stagnantes sont visibles de part et d’autres. Des occupants affirment que c’est à cause de la succession des pluies. « C’est par le toit que les eaux de pluie entrent dans nos cases qui n’ont même pas de bâches de protection » affirme un déplacé sur le site de Faladié.
« Quand il pleut, nous restons inondés toute une semaine. La fraîcheur s’installe, les moustiques se multiplient et les gens tombent malade » poursuit un autre du centre Mabilé.
A San, les déplacés se réfugient dans des maisons en chantier, des cases en paille ou dans des écoles. Ces lieux selon Idrissa Sangaré, représentant des déplacés, n’ont pas échappé aux inondations. « Il pleut beaucoup maintenant, les déplacés n’ont pas d’habitation. Des maisons se sont effondrées causant des pertes en vie humaine. On demande de l’aide, les personnes les plus touchées sont les femmes et les enfants » déplore Idrissa Sangaré.
Ousmane Ag Dicko est une personne déplacée interne sur le site dénommé « Barbé Plateau » à Mopti. Comme alternative aux dégâts des inondations, il affirme « qu’il a été obligé de payer des charrettes de sable pour empêcher l’eau d’entrée dans leurs cases ».
A noter que la semaine dernière, le gouvernement a décrété l’état de catastrophes de naturel. Et la régions la plus touchée par ces cas d’inondations est Ségou.