La confirmation des cas d’épidémies de variole du singe en Afrique de l’ouest inquiète fortement les populations du Mali. À Sikasso, la proximité avec les zones touchées en Côte d’ivoire suscite la peur chez des populations. Cependant à Nara, la maladie est méconnue des habitants qui appellent à la prévention pour éviter la contamination.
La variole du singe continue de se propager en Afrique. A ce stade 13 pays africains dont la Cote d’Ivoire frontalière avec le Mali sont atteints de la maladie. Les populations de Sikasso, voisines des ivoiriens expriment de vives inquiétudes. Les habitants craignent une propagation rapide de la maladie tout en souhaitant une forte mobilisation des services sanitaires à une vigilance accrue. « Cette maladie est déjà en Côte d’Ivoire, un pays voisin. Les populations doivent respecter les mesures d’hygiènes et éviter la consommation de la viande des animaux sauvages » dit une habitante de Sikasso. « Cela demande l’implication de tout un chacun et que nous suivons également les consignes des agents de santé. C’est une maladie très dangereuse » prévient un autre citoyen de la région.
Du côté de Nara, bien que la maladie reste peu connue, la communauté se mobilise pour respecter les mesures sanitaires recommandées. Face à la menace, les autorités locales et les citoyens se préparent à faire face à cette épidémie. « Les autorités ont commencé à prendre des dispositions pour prévenir mais cela n’empêche, nous avons des inquiétudes, car nous sommes à la frontière. A la frontière il y a des risques, les gens rentrent et sortent sans respecter les mesures barrières » s’est ainsi exprimé Modibo Keita, un habitant de la région de Nara.
Notons qu’aucun cas de la maladie n’a été confirmé à ce jour au Mali. L’assurance a été donnée ce lundi 26 août par les autorités sanitaires.