aba Ould Cheikh, maire de Tarkint, une commune du Mali dans le cercle de Bourem située à 123 kilomètres de Gao, a été enlevé entre le 21 et le 23 janvier par six individus armés dont les identités ne laissent aucune trace pour l’instant.
En cette nouvelle année 2018 au Mali, dénombre déjà cent (100) personnes dont vingt-trois (2.3) soldats disparues ou ayant perdu la vie dans des attaques djihadistes.Et sans nul doute et connaissant le mode opératoire de ce groupe terroriste, l’enlèvement de ce maire serait lié au groupe qui ne fait que semer la terreur dans le cœur des Malien.
Mais les vraies raisons cette disparition n’ont pas encore été élucidées quand bien même qu’une source sécuritaire, selon nos confrères de l’AFP, révèle qu’ « Il n’y a pas de doute sur son enlèvement. Ce n’est pas une simple disparition. Soit le rapt a été effectué par des hommes avec qui l’oppose un différend, soit ce sont des islamistes qui ont organisé le rapt.»
Le maire malien de 53 ans est reconnu pour ses actions en faveur de la consolidation de la paix, mais aussi pour son implication dans des affaires illégales et souvent maléfiques. En effet, il a milité en faveur de la libération des otages européens enlevés en Algérie et libérés au Mali en 2003 et en 2009 celui du diplomate canadien Robert Fowler.
En revanche, Baba Ould Cheikh détient une flotte de camions, importerait illégalement depuis l’Algérie les produits de consommation courante qui alimentent le Nord-est malien, mais aussi s’investirait dans le trafic de drogue.
En février 2013 où le gouvernement malien a reconquis Gao des mains des Djihadistes, le maire en question a déjà échappé à la violence d’un groupe de jeunes malien grâce à l’intervention de l’ancien maire de la même localité pour ensuite être arrêté et condamné pour trafic de drogue dans le mois d’avril de la même année.
Dans le même coup, son fils Mimi Ould Baba Ould Cheikh avait été arrêté en janvier 2017, accusé d’être l’un des pionniers de l’attentat de Ouagadougou. Des pistes qui pourront visiblement mieux orientées les enquêteurs.