“Le ministre a salué la récente signature d’un accord entre le gouvernement malien et l’opposition, qui marque le souhait des différentes parties de travailler ensemble à l’effort de stabilisation du pays. Il a appelé à une mise en œuvre accélérée de l’accord d’Alger, ainsi qu’à l’approfondissement du processus de dialogue et de réconciliation dans le centre du Mali”, a indiqué un communiqué du Quai d’Orsay à l’issue de son entretien avec son homologue malien Tiébilé Dramé.
Le ministre français, a ajouté le communiqué, a rappelé “l’engagement fort” de la France en faveur de la sécurité du Sahel et “son souhait d’appuyer les actions de stabilisation du Mali et des autres pays de la région, en particulier dans le cadre du G5 Sahel”.
Les deux ministres ont réaffirmé leur souhait de poursuivre “l’étroite coopération” qui lie la France et le Mali sur les questions sécuritaires ainsi que sur les enjeux économiques et de développement, a conclu le Quai d’Orsay.
L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a été signé le 15 mai 2015 à Bamako entre le gouvernement malien et les mouvements armés du nord du pays.
Il vise notamment à “reconstruire l’unité nationale du pays sur des bases novatrices, qui respectent son intégrité territoriale, tiennent compte de sa diversité ethnique et culturelle”.
APS