NEW YORK (Nation-Unies) – Alors que la situation sécuritaire au Sahel se détériore, la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali (Accord d’Alger) a besoin d’être accélérée, ont affirmé les membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies dans une déclaration à la presse.
Alors que la situation sécuritaire au Sahel se détériore, la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali (Accord d’Alger) a besoin d’être accélérée, ont affirmé les membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies dans une déclaration à la presse.
Dans cette déclaration, les membres du Conseil ont exprimé « leur profonde préoccupation devant la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel » et ont souligné l’importance d’une mise en œuvre intégrale, effective et inclusive de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali.
Les Quinze ont noté « avec beaucoup d’impatience que, malgré certains progrès, il restait encore beaucoup à faire pour mettre en œuvre les dispositions clés de l’Accord », tout en exhortant les parties maliennes à accélérer cette mise en œuvre.
L’accord d’Alger a été signé le 15 mai à Alger et le 20 juin à Bamako après des négociations entre la République du Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawed.
Mercredi, la Sous-Secrétaire Générale des Nations Unies pour l’Afrique, Bintou Keïta, a fait le point sur la situation au Sahel devant le Conseil de Sécurité.
Elle a expliqué que dans un contexte de dégradation de la situation sécuritaire, la force conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) avait plus que jamais besoin de recevoir un soutien de la communauté internationale.
Dans leur déclaration à la presse, les membres du Conseil de Sécurité ont salué les récentes mesures prises par les pays du G5 Sahel vers l’opérationnalisation de leur force conjointe et les ont encouragés à veiller à ce qu’elle continue d’avancer dans cette direction « afin de démontrer des résultats opérationnels concrets accrus ».
Aps