Le bilan de l’attaque du camp militaire de Nampala, dans le centre du Mali, s’est alourdi, en s’établissant à 17 soldats tués et 35 autres blessés, selon le gouvernement malien.
Des militaires manquent à l’appel, selon des sources sécuritaires.
L’armée malienne a aussi subi des pertes matérielles lors de cette attaque survenue mardi matin.
L’attaque a été revendiquée séparément par deux organisations, le groupe djihadiste Ansar Dine et l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice.
Ce groupe qui dit défendre la cause des Peuls, l’une des ethnies du pays, a été créé le mois dernier dans le centre du Mali.
Des membres de la communauté peule disent ne pas s’identifier à cette organisation.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a présidé un conseil de défense, à l’issue duquel le gouvernement a promis de faire preuve de fermeté face aux nombreuses attaques dans le pays.
Lors du conseil de défense tenu au palais présidentiel, à Bamako, le chef de l’Etat malien a donné des “orientations qui conviennent à la situation”, selon un communiqué du gouvernement.
Les autorités gouvernementales ont décidé de renforcer la capacité des soldats déployés dans le centre et le nord du Mali.
Cette mesure va se matérialiser par l’augmentation des effectifs militaires et des moyens matériels, à savoir des armes et des véhicules.
Les auteurs de l’attaque de mardi sont arrivés dans la base militaire de Nampala à bord d’une dizaine de pick-up et de motos.
Source: BBC Afrique