C’est le plus grand moment du Festival où les jeunes viennent par centaines de Bamako pour faire la fête ce jour-là, avant de retourner à Bamako. Cette année, le Samedi national s’est déroulé au Village du Festival, mais les jeunes de Bamako, ne connaissant pas Ségou, affirmaient être dans une rue perdue. Les festivaliers, ne pouvant pas tous être au Village du Festival, ont été obligés de se contenter de la rue perdue, c’est-à-dire la route qui part de l’entrée du Camp jusqu’au centre-ville. Parce qu’il n’y avait pas de place. Ça a été un Festival de voitures, dans un carnaval qui ne dit pas son nom. Ainsi, le Samedi national a été remplacé par ce show aux rythmes cadencés dans la rue perdue. Ça a été un autre spectacle que le maire de Ségou a qualifié de nouveauté. Les festivaliers, dans la rue perdue, c’était une véritable ambiance. Un carnaval qui a beaucoup inspiré les organisateurs du Festival.
Source: Reporter le Mag