Le Mali devrait devenir en 2024 le premier producteur ouest-africain de lithium, grâce au projet Goulamina piloté par la compagnie Leo Lithium. Cette dernière a volontairement suspendu son inscription en bourse depuis plusieurs semaines, en raison de discussions encore confidentielles avec Bamako.
La compagnie minière Leo Lithium cotée sur la bourse australienne ASX, a soumis le 23 août une nouvelle demande destinée à prolonger sa suspension volontaire de la bourse. Cette mesure en place depuis le 20 juillet dernier, et déjà prolongée à plusieurs reprises, s’explique par des « discussions incomplètes en cours avec le gouvernement du Mali », pays ouest-africain dans lequel la compagnie développe la mine de lithium Goulamina.
Les discussions portent sur une correspondance transmise il y a plus d’un mois à Leo Lithium par les autorités locales et dont le contenu n’a pas été divulgué. La suspension volontaire ne devrait prendre fin qu’une fois qu’un communiqué plus détaillé à propos de ces discussions sera publié.
Pour rappel, Leo Lithium est en train d’achever les travaux de construction de la première mine de lithium du Mali. Avant l’entrée en production complète de Goulamina au premier semestre 2024, avec la production du premier concentré de spodumène, la compagnie australienne compte exporter jusqu’à 180 000 tonnes de minerai à expédition directe (DSO) via le port d’Abidjan. Les premières livraisons devraient commencer au dernier trimestre 2023.
Emiliano Tossou
agence ecofin