La femme de Yeah Samaké, une indienne, a été interpellée le12 août dernier à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle à Paris pour port d’arme dans son bagage cabine. Elle a été condamnée par le tribunal de Bobigny à huit mois de prison avec sursis.
L’arme se trouvait dans son bagage cabine. La ressortissante indienne et épouse de Yeah Samaké a été arrêtée le 12 août dernier par les fonctionnaires de la police aux frontières (PAF) de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (Seine-et-Marne) parce qu’elle possédait un pistolet chargé.
En transit à l’aéroport parisien, elle venait de Bamako, au Mali, avec ses deux enfants et son arme dans son sac. Elle aurait donc pu passer sans difficulté les contrôles de sécurité de l’aéroport malien.
La mère de famille a été jugée le 14 août dernier au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Elle a expliqué qu’elle tenait l’arme éloignée de ses enfants. Mais le juge l’a condamnée à huit mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende. Elle est également interdite de port d’arme et une interdiction de port d’arme.
Au cours du procès, elle a expliqué qu’elle et sa famille étaient sur le point de déménager aux États-Unis et qu’elle souhaitait tenir l’arme hors de portée de ses enfants en la gardant sur elle.
Pourtant à l’aéroport de Bamako, les policiers et militaires maliens avaient bien remarqué l’armée.
Yeah Samake, son mari et ancien candidat aux élections présidentielles au Mali (en 2018), a laissé un long message sur Facebook dans lequel il explique avoir été « choqué par l’interpellation » de sa femme. « Elle n’est animée d’aucune intention criminelle et d’ailleurs elle supporte à peine mon intérêt pour le port d’arme à feu à domicile », précise-t-il, en ajoutant que leurs deux enfants « ont été séparés » et « placés dans un foyer pour mineurs »
Source : nordsudjournal