Une rencontre d’échanges entre l’ancien Premier ministre  Modibo Sidibé et  ses amis d’enfance, frères,  sœurs et parents proches du quartier Badialan s’est tenue samedi 26 juin 2021 au domicile du feu Capitaine Sidibé audit quartier. Il s’agissait pour l’entourage du Numéro 1 des Fare An Ka Wuli d’échanger avec ce dernier  pour des conseils, soutiens et bénédictions dans le cadre des échéances électorales à venir.

Les échanges se sont déroulés dans une ambiance cordiale de retrouvailles  entre compagnons de longue de date, étayée par plusieurs témoignages  sur la vie et la personnalité de Modibo Sidibé.

Pour Issa Diallo, son neveu, Modibo Sidibe est le seul qui peut sortir le Mali du trou parce qu’il est un « homme de conviction ». Fatou Seck, camarade d’enfance de l’ancien Premier ministre pense que c’est « l’éthique qui fait sa personne » parce que « nul ne peut dire que le nom de Modibo Sidibé a été cité dans des malversations ».

« Avec Modibo, nous avons été éduqués avec des notions de solidarité, de vérité, de bienveillance et d’honneur », a signifié celle qui recommande également à l’électorat de cesser d’échanger son vote contre de l’argent.

A en croire Dr. Boureima Apho Traoré, Président de l’Association des médecins privés du Mali, Modibo Sidibé est un homme « très accessible ». Il en veut pour preuve un épisode qui l’a marqué quand M. Sidibé était encore Premier ministre. Ce dernier a été très diligent à le rencontrer, le jour même où il en a été informé,  après des tentatives infructueuses avec le ministre de la Santé qui avait pourtant reçu le courrier depuis 6 mois.

« Nous sommes réunis pour l’accompagner dans sa vision pour qu’il ne se trompe pas dans ses choix politiques et aussi le conseiller sur la marche à suivre avant les prochaines élections », a indiqué pour sa part, Mamadou Lamine Diallo, ami d’enfance.

Très attentif aux différentes interventions, Modibo Sidibé a d’abord vivement remercié ses proches pour l’initiative et les a  appelé à se mobiliser  davantage pour la cause du Mali, pour un nouveau départ.

Mohamed Kenouvi

Source: journaldumali