Douze civils maliens ont été tués dimanche par “des bandits armés” près de la ville de Ménaka dans le nord-est du Mali, selon un communiqué d’une coalition de groupes armés.
Selon le communiqué publié par le secrétaire général du Groupe d’autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA, un groupe armé membre de la Plateforme pro-Bamako), Fahad Almahmoud, “des bandits armés affiliés au réseau criminel opérant le long de la frontière Mali-Niger ont fait irruption dans la localité d’Injagalane (située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Ménaka)”.
Les bandits “ont ouvert le feu sur les civils de la communauté Ibogholitane et Idarfane, tuant douze personnes et calcinant trois véhicules, dont un camion”, indique le texte.
“Ces crimes abominables commis à l’encontre des civils tendent à créer la terreur”, a ajouté la coalition, expliquant que “les auteurs de ces massacres s’en prennent à toutes les communautés sans exception”.
“Il est odieux de couvrir ces agissements sous forme de conflit ethnique, quand on sait que ces massacres sont perpétrés par des extrémistes dans le but de faire déguerpir toutes les populations de leurs zones d’ancrage”, indique le communiqué.
La coalition a souligné qu’elle a dépêché des troupes sur place pour faire le constat et venir en aide aux populations victimes.
L’incident est survenu en pleine campagne pour l’élection présidentielle, dont le premier tour est prévu le 29 juillet prochain. AFP