Au Mali, le combat contre le djihadisme se poursuit de façon acharnée malgré le renversement du régime Ibrahim Boubacar Kéïta, le 18 août 2020. « Deux militaires de la force française Barkhane au Sahel, du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, ont été tués en opération samedi au Mali par l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule blindé », a annoncé l’Agence France-Presse (AFP). Au cours de cet incident, un autre militaire a été blessé, indique la même source.
Défilant le film de l’attaque, l’état-major des armées françaises précise que ces trois éléments de la Force Barkhane se trouvaient dans un véhicule blindé de la mission. Ils étaient engagés dans une mission de contrôle de zone autour de Tessalit, indique la même source. « Au cours de cette explosion, les trois membres du véhicule ont été très gravement blessés et immédiatement pris en charge par l’équipe médicale déployée à leur côté », précise-t-on dans le communiqué de presse de l’état-major des armées. Malgré les soins prodigués, deux éléments vont succomber de leurs blessures. « L’état de leur camarade est stable, indique la même source, mais son pronostic vital demeure réservé ».
Selon l’état-major des armées françaises, cet incident a été rapidement suivi par le déclenchement d’une force de réaction rapide appuyée par deux mirages 2000 D.
Avec ces deux morts de ce samedi, l’armée française vient de perdre au total 45 soldats au Mali, dans les opérations Serval en 2013 et Barkhane en 2014, indique l’état-major français. La même source indique que ce décompte n’intègre pas les accidents ayant occasionné des pertes en vies humaines dans les rangs de cette force.
La ministre des Armées françaises, Florence Parly indique dans son communiqué de presse du 5 septembre que ces deux soldats morts « étaient arrivés sur le théâtre malien au début de l’été, où le premier régiment de Hussards parachutistes est en première ligne ».
Rappelons que le jeudi 3 septembre 2020, dix soldats des Forces armées maliennes (FAMA) ont été tués dans la deuxième région du pays, Koulikoro, dans une localité située à près de 500 kilomètres de la capitale, Bamako.
F. T
Source: Journal le Pays-Mali