Au Mali, le défi sécuritaire était probablement le plus important pour organiser le sommet Afrique-France, en présence d’une trentaine de chefs d’Etats et de gouvernement qui s’est tenu samedi 14 janvier, à Bamako. Ce sommet s’est déroulé sous très haute surveillance et, peu avant la rencontre, de présumés jihadistes qui avaient très probablement de mauvaises intentions ont été arrêtés au nord et au sud du pays.
Peu avant le début du sommet Afrique-France de Bamako, les forces spéciales françaises ont arrêté de présumés jihadistes dans le nord du Mali. Sur eux, une carte de la ville de Bamako a été retrouvée ainsi que des points stratégiques de localités de la périphérie de la capitale soulignés en gras. Voulaient-ils mener une opération ou des opérations terroristes pendant le sommet ? « Oui », pensent certains.
En tout cas, après la découverte de ce plan de la capitale malienne, les forces spéciales des services de renseignements maliens ont trouvé très suspect le comportement de présumés jihadistes aux arrêts. « Des éléments compromettants ont été retrouvés sur eux », nous a confié un officiel local.
Démultiplication des mesures de sécurité
C’est donc un sommet sous haute tension qui s’est ouvert avec une multiplication de mesures de sécurité. Plus de 10 000 hommes pour la couverture sécuritaire et plusieurs centaines d’autres pour uniquement la sécurité des personnalités invitées.
Ajoutons à cela, près de 200 éléments des forces spéciales maliennes. Bamako, pour la durée du sommet, est devenue un bunker imprenable. Les agents des services de renseignement français et maliens ainsi que les agents de sécurité des deux pays ont travaillé main dans la main.
« Bravo au Mali pour avoir relevé le défi sécuritaire de l’organisation du sommet », ont déclaré, à la fin de la rencontre, à des journalistes, plusieurs chefs d’Etat, parmi lesquels le Guinéen Alpha Condé ou encore le Nigérien Mahamadou Issoufou.
Source : RFI