Sept mois et un nouveau putsch plus tard, celui qui accusait le quarteron de colonels conduit par Assimi Goïta de « confisquer la transition » en devenait le Premier ministre. Fonction à laquelle il a finalement été remplacé, à la suite d’un accident cardiaque, par un colonel : Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale.
Bien que largement décrié par la classe politique malienne et une partie de la communauté internationale, Choguel Maïga était la dernière caution civile à la tête de la transition. Il incarnait un vestige des engagement pris, sous la pression de la Cedeao, par les militaires à leur arrivée au pouvoir. D’abord confiées aux civils Bah N’Daw – militaire de carrière à la retraite – et Moctar Ouane, les deux plus hautes fonctions de l’État sont désormais, au moins provisoirement, aux mains des gradés.
« Pas de polémique »
Source : Jeune Afrique