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Mali : comment fonctionne l’armée française sur place ?

 Jean-Yves Le Drian  ministre  Défense fancais militaires français

FOCUS – La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a annoncé lundi matin que la France allait “sans doute renforcer” sa présence militaire au Mali. Dans les faits, comment cette présence se traduit-elle ? Metronews fait le point.

“Il nous reste près de 3.000 hommes français, il va sans doute falloir renforcer encore cette présence pour pouvoir faire reculer le terrorisme”. C’est l’annonce qu’a faite lundi matin la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem à propos de la présence française au Mali. Si la force Serval s’est révélée efficace pour bouter, en partie, les islamistes hors du pays, il reste encore beaucoup à faire. Comment est organisée la présence française sur le territoire et quelles missions conduit-elle ?

Une force de 2.990 hommes dans le pays.
Au début de l’opération Serval, en janvier, le nombre de militaires français se montait à 5.000 hommes. Mais suite à l’annonce en mars par François Hollande d’un retrait progressif – qui a commencé en avril – leur nombre est passé à 2.990 fin octobre. Un nombre qui ne devrait pas bouger d’ici le premier tour des élections législatives maliennes, prévu le 24 novembre. La force descendra ensuite à 1.000 hommes, sans qu’aucun délai n’ait été précisé pour le moment.

Un effectif réduit dans le Nord.
Dans le Nord, région où les journalistes de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été enlevés et assassinés samedi dernier, la présence française est très réduite. Près de 200 militaires sont en effet présents, stationnés sur l’aéroport de Kidal, situé en dehors de la commune. Cette ville du nord-est du pays, fief des Touaregs, demeure une zone où règne l’anarchie. Le ministre des Affaires étrangères a ainsi annoncé dimanche que “la sécurisation de l’ensemble de la zone et des zones voisines, s’agissant en particulier des ressortissants français, va bien sûr être accrue”.

Une nouvelle opération en cours.
Depuis fin octobre, la force Serval travaille en coordination avec les unités de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et les Forces maliennes (FAMA). Et ce, dans le cadre de l’opération “Hydre” qui mobilise 1.500 hommes dont 600 soldats français. Commencée le 20 octobre, elle est conduite dans la région de la boucle du fleuve Niger. Son objectif ? “Maintenir la pression sur les groupes terroristes”, peut-on lire sur le site du ministère de la Défense.

Un nouveau commandant depuis cet été.
Le 11 août 2013, le général Grégoire de Saint Quentin qui dirigeait la force Serval depuis le début a officiellement quitté le commandement de l’opération, avant d’être nommé en octobre à la tête des forces spéciales. C’est le général de division Marc Foucaud, commandant l’état-major de force numéro 1 de Besançon, qui lui a succédé.

Une force d’appui pour la Minusma.
A terme, la France souhaite que la force Serval devienne une force d’appui. “Dans chaque bataillon de la Minusma, nous avons un détachement de liaison et d’appui, capable de fournir des capacités médicales, de génie, d’ouverture d’itinéraires, de contrôle aérien”, expliquait ainsi le Général Foucaud au Monde il y a quelques jours. L’idée est aussi de permettre aux Maliens de se renforcer afin d’assurer leur propre sécurité. “Nous n’allons pas partir comme des voleurs”, a ainsi confié le Général Foucaud.

 

Source : metronews

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