L’impact de la crise énergétique sur les Maliens va au-delà des seuls besoins de ménages. Elle se fait de plus en plus ressentir dans le fonctionnement du tissu économique à travers des entreprises qui ne résistent plus à la paralysie. On en dénombre, selon nos sources, pas moins d’un millier ayant officiellement déclaré faillite, suite aux arrêts provoqués par le manque d’électricité. Les marchés, lorsqu’ils existent encore, sont impossibles à exécuter pour certaines, tandis que d’autres n’arrivent tout simplement pas à produire. La disette de revenus inspire ainsi à nombre d’entreprises la déclaration de faillite en vue de se soustraire aux obligations de contribution dictées par leur existence formelle : patente, déclaration de TVA, etc. Autant de manques à gagner pour l’Etat dont les ressources proviennent quasi exclusivement des impôts et de la fiscalité aux portes. Il va sans dire aussi des pertes d’emplois inhérentes à l’arrêt des activités entrepreneuriales ainsi que de leur conséquence sur la subsistance de nombreux ménages et familles.
Source: Le Témoin