Suite au déplacement des populations de la ville de Tombouctou de peur d’un affrontement entre groupes armés et l’armée malienne, une crise humanitaire point à l’horizon.
C’est le conseil régional de Tombouctou qui donne l’information. Suite à la crise intercommunautaire qui s’est éclaté dans la ville de Tombouctou le 19 septembre dernier, plusieurs familles ont quitté la ville de Tombouctou pour éviter un affrontement entre les groupes signataires de l’accord de paix.
Ces familles se retrouvent dans les campagnes à côté de la ville de Tombouctou et se trouvent dans une situation d’urgence humanitaire. Le conseil régional de Tombouctou donne plus de détail. « 43 familles sont déplacées dans la localité de Agouni, 67 à Atila, 74 à Nibket Ilk, 62 à Likrakar, 58 à Assidi, et d’autres familles sont signalées a Toual, Hassi Dina, Teherdjé et ailleurs », souligne le conseil régional de Tombouctou. « Ces chiffres sont estimatifs, mais en réalité, le nombre de déplacés augmentent chaque jour car les familles quittent la ville de Tombouctou pour se mettre à l’abri », a dit Boubacar Ould Hamadi, président du conseil régional de Tombouctou.
À cause de l’insécurité, la tension intercommunautaire qui planait sur la ville de Tombouctou a fini par explosé entre deux communautés de la ville de Tombouctou le 19 septembre dernier. Au moins trois personnes tués dont deux adolescent victime des tirs des soldats maliens alors que les groupes armés signataire de l’accord de paix menacent de rentrer dans la ville de Tombouctou.
Les combattants de la CMA sont à l’Est de la ville de Tombouctou, et ceux de la Plateforme à l’Ouest. Ce 20 septembre au matin, la ville est assiégée.
A Tombouctou, la tension est vive entre les groupes signataires de l’accord de paix et l’armée malienne, à quelques jours de l’ouverture de l’assemblée général de l’ONU le 25 septembre prochain.
NORDSUD JOURNAL