‘Le Mali n’est pas un pays pauvre’ (Aliou Boubacar Diallo)
Aliou Boubacar Diallo fait partie des candidats déclarés à l’élection présidentielle malienne du 29 juillet prochain. Propriétaire richissime de la mine Wassoul Or de Kodieran, dans le sud-ouest du pays, Aliou Boubacar Diallo a été le principal soutien financier de la campagne du président Ibrahim Boubacar Keïta en 2013.
Mais son parti, l’ADP-Maliba, s’est retiré de la majorité présidentielle en août 2016 et il a donc décidé de se présenter face au chef d’Etat sortant sous le slogan “En marche pour le changement en 2018”.
L’échec d’IBK
Les élections de 2013, ici à Badalabougou, au nord de Bamako.
De passage en Allemagne cette semaine, où il a rencontré des députés allemands, Aliou Boubacar Diallo revient sur les raisons de son choix. Il parle de sa campagne, où partout les habitants “parlent de l’insécurité, de la faim, du manque d’emploi …”.
Il estime que “ceux qui étaient censés apporter une réponse ont failli”. Comment expliquer alors son changement de position, alors qu’il soutenait IBK auparavant ? “En 2013, nous avons soutenu IBK pour la paix, mais on a vu les scandales dans le pays au fil du temps”, explique-t-il.
Des emplois pour les jeunes
Si le programme officiel d’Aliou Boubacar Diallo, il revient cependant sur les grandes idées qu’il souhaite inscrire dans son projet. “Moi j’aime dire que le Mali n’est pas un pays pauvre”, dit-il. “Il y a de nombreux gisements, on ne peut pas avoir tout cela et être un pays pauvre.”
Pour lui, il n’est pas compliqué de trouver de l’emploi pour les jeunes. “Ils doivent être prêts à se former et à la mobilité géographique, mais on peut y arriver”, assure-t-il.
Vous pouvez écouter l’interview avec Aliou Boubacar Diallo en cliquant sur l’image tout au-dessus de cet article.