Ibrahim Boubacar Keïta a expliqué que l’un des acquis majeurs de cet accord est l’absence de belligérance entre les Forces de défense et de sécurité maliennes et les mouvements signataires, ainsi que le retour progressif de la confiance entre les parties maliennes.
« S’y ajoutent la réintégration de plus de 500 combattants dans les Forces de défense et de sécurité maliennes et l’enregistrement de près de 2.000 ex-combattants, membres du mécanisme opérationnel de coordination, dans le cadre du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) accéléré », a détaillé le Président.
Il a toutefois souligné que, si ces progrès constituaient des préalables au rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, le chemin à parcourir restait long pour parvenir à une paix durable. Dans cette optique, le Mali se prépare à la tenue, « dans les meilleurs délais », d’un dialogue national inclusif devant conduire à la réconciliation nationale et à l’approfondissement de la démocratie dans le pays.
Le Président malien a ensuite détaillé deux mesures importantes prises : la prorogation, jusqu’au 2 mai 2020, du mandat des députés de l’Assemblée nationale « pour lui permettre d’adopter les réformes politiques et institutionnelles qui en viendraient à être préconisées lors du dialogue national inclusif », et la promulgation, en juillet, de « la Loi d’entente nationale ».
Source: intellivoire