Le défroqué tout nouveau Président algérien, dont il serait prudent de taire son nom pour ne pas froisser les lecteurs tant il est osé, a été investi, le 19 décembre 2019, après proclamation des résultats fictifs et prestation de serment devant le Coran devant le Président du Conseil Constitutionnel.
Etaient présents à cette magnifique fête tous les gradés de l’armée algérienne, Général Ahmed Gaïd Salah en tête, ainsi qu’un parterre de dignitaires algériens tirés sur le volet.
Le fraîchement Président algérien, nouvelle coqueluche d’Ahmed Gaïd Saleh, s’est immédiatement prononcer sur une question sensible qu’est la question du Sahara marocain, la qualifiant de, et je le cite, de « liquidation du colonialisme ».
Il est vrai, que ce tout nouveau Président algérien, à la culture générale appauvrie, devrait relire l’Histoire du Maroc pour faire sienne le faite que le Maroc existait, en tant qu’Etat Nation, bien des siècles avant que l’Algérie n’existe en tant que pays seulement, et que le Sahara marocain était, et restera à jamais, une partie intégrante et indiscutable des territoires marocains ainsi qu’une partie occidentale du territoire algérien.
Il est une réalité que nul ne peut renier, celle qu’une incertitude politique flagrante et des enquêtes judiciaires à tire la rigole, ayant envoyé sous les verrous d’importants hommes d’affaires, accusés d’avoir profité illégalement de leurs liens avec l’entourage de Bouteflika ont aggravé une situation économique déjà difficile. A ne pas omettre l’affaire de trafic de drogue dure, 701 kilogrammes de cocaïne s’il vous plait, dont le fils du justement nouveau Président est impliqué jusqu’au cou.
Quoiqu’il en soit, il est peu probable que les quelques gestes symboliques distribués par le tout fringant Président algérien suffisent à calmer une contestation extrêmement déterminée alors que la situation en Algérie est pourtant plus qu’urgente. Il est certain que le message du Hirak n’est point atteint les oreilles du si bien nommé Président algérien.
Au final le peuple algérien ne s’est pas trompé en revendiquant une deuxième indépendance, après celle de 1962. Serait-ce alors le début de la chute de la dictature militaire tant souhaité par le peuple algérien épris de liberté et de démocratie !
Farid Mnebhi.