L’occasion aura été bonne pour la quarantaine de partis politiques encore fidèles au pouvoir
IBK. Leurs chefs ont en effet tout fait pour se faire voir à Ségou lors de la visite présidentielle. Bien que n’occupant pas de fonctions officielles, ils ont réussi à se faire «caser». C’est ainsi que des ministres et chefs de services furent mis en contribution pour satisfaire les besoins de ces invités qui sortaient de l’ordinaire. Pour certains de ces chefs de partis, il ne fallait surtout pas rater « l’annonce solennelle ». Pour l’heure, les hôteliers font leurs petits calculs. Les factures sont salées. Très salées !
Boua pleureur
IBK alias Boua doit-on dire maintenant car à Ségou, contre toute attente, le président de la République, parlant de lui-même a utilisé ce pseudo qui lui colle désormais très bien. Mais dans les jours à venir, mais on ne prendra pas le risque d’allonger cette appellation en « Boua pleureur » même si pour un oui ou un non il laisse jaillir ses larmes, avec une facilité dont lui seul a le secret. Un chef d’Etat, responsable suprême d’une nation, doit pouvoir maîtriser ses émotions au lieu de se laisser fondre en larmes comme ce fut encore le cas à Ségou.
Source: lesphinxmali