A la mairie de Pelengana, cercle de Ségou, la spéculation foncière ne suffit plus pour se remplir la poche. Désormais, on s’en sert du droit des retraités. Deux dernières matrones du CSCom de Pelengana, parties à la retraite, depuis 2016 et 2017, n’ont toujours pas perçu leur droit à la retraite: Fanta Traoré et Maïmouna Bagayoko.
En l’observant de l’extérieur, la commune rurale de Pelengana semble l’une des plus belles communes de la région de Ségou, au plan du développement. Mais, elle se trouve confrontée face à d’énormes problèmes de gestion financière. Des magouilles foncières, de la privation des retraités à leur indemnité de départ à la retraite et autres sont passées par là. La dernière en date et méconnue de beaucoup de populations de la commune rurale de Pélengana, est l’accaparement des droits à la retraite des personnels de la maternité du centre de santé communautaire de ladite commune.
Pour le moment, ce sont deux matrones, Fanta Traoré et Maïmouna Bagayoko qui sont victimes de cette violation de droit de travail. Ces deux braves matrones, qui étaient au compte du cercle ont été transférées à la mairie de Pelengana en 2000 avec le processus de décentralisation, elles ne parviennent toujours pas à toucher leurs indemnités de départ à la retraite avec la mairie de Pelengana. Après plusieurs démarches des deux individus admis à la retraite, la mairie ne fait rien pour qu’elles recouvrent leur droit. La seule raison évoquée par la mairie est qu’elle n’a pas d’argent dans la caisse pour mettre les deux retraitées dans leur droit après plus de dix ans de travail à leur compte.
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