Loin de se rétrécir, le fossé de l’irréconciliabilité s’élargit davantage entre Issa Kaou Djim et son beau-père. Une brèche avait été pourtant ouverte par le second, il y a quelques jours, lors d’une sortie médiatique. Mahmoud Dicko, il s’agit de lui, avait presque tendue la main à son ancien disciple en conditionnant presque la normalisation de leurs rapports à une concertation directe avec sa personne sur les problèmes qui assaillent l’association qui porte son nom, la CMAS.
Il appartient à Kaou Djim, selon lui, de l’approcher au moins pour lui en parler, avait-il lâché, en relevant implicitement qu’il s’agit d’un devoir du gendre envers son beau-père. Mais il semble que le disciple ne l’entend point de cette oreille, à en juger par une réplique qui enfonce davantage le clou. Au lieu de courber l’échine devant les injonctions de son «maître éclairé», l’initiateur de l’ACRT a visiblement opté pour une persistance dans sa rébellion. C’est à coups de persiflages et de diatribes, par moment peu amènes, qu’il a signifié son intention de ne quitter la tête de la CMAS qu’en faisant observer la forme de sa destitution par l’Imam ainsi que par tous ceux qui agissent en son nom.
La Rédaction
Source: Journal Le Témoin- Mali