Une jeune fille qui venait de quitter Bougouni pour Bamako à la recherche de quoi préparer son mariage, a échappé de peu à une tentative de viol d’un jeune garçon.
Il était environ 16 heures, ce lundi 3 février 2014, lorsqu’un jeune homme âgé d’une trentaine d’années, a été aperçu en compagnie d’une jeune fille de moins de 20 ans dans la cour d’une école à Magnambougou. Parbleu : le jeune homme voulait abuser d’elle. Que s’est-il passé ?
La jeune fille, désignée ici A.D, a quitté Bougouni le lundi dernier pour rejoindre ses parents à Talko, un quartier périphérique de Bamako. De fait, elle est venue à Bamako dans le but de se constituer un trousseau de mariage. Arrivée à l’auto-gare de Sogoniko, elle qui ne connaissait aucun endroit à Bamako, ne savait où aller. C’est ainsi qu’un jeune homme l’a rapproché en lui demandant ce qui se passait. Déboussolée, la fille s’est mise à lui raconter sa situation expliquant qu’elle avait quitté Bougouni pour venir chez ses parents mais qu’elle n’ignorait où ils habitent.
C’est en ce moment que le jeune intrépide a compris que la fille était perdue et qu’il pouvait en profiter pour satisfaire sa libido. Ainsi, il dit à sa «proie» de le suivre lui promettant de l’emmener chez ses parents. Sans se poser des questions, A.D acquiesce la proposition du jeune homme. Ensemble, ils vont quitter l’auto-gare à pied pour se retrouver dans la cour d’une école à Magnambougou. Aussitôt arrivés, le jeune s’est dirigé vers les toilettes de l’école. C’est à partir de là que la jeune fille a deviné l’intention de son faux bienfaiteur et elle s’est arrêtée. Malgré l’insistance du jeune homme, A.D ne bougera plus d’un pas.
Suite au bruit provoqué par les altercations entre eux, les enseignants qui se trouvaient dans la cour et qui n’avaient rien soupçonné, ont voulu chercher à savoir ce qui se passait. Alerté par le bruit des enseignants, le jeune homme prendra tout simplement la fuite en escaladant le mur d’enceinte de l’école. Interrogée, la jeune fille qui venait ainsi d’échapper à un viol, s’est mise à raconter sa mésaventure à ses sauveurs. Elle a pu plus tard rejoindre ses parents grâce à l’amabilité des enseignants, qui ont réussi à rejoindre au téléphone l’un des parents dont elle avait le numéro sur elle.
Sali Diakité, stagiaire
SOURCE: Le Débat