L’école fondamentale publique de Kalaban-Coura a servi de cadre, le samedi 27 octobre 2018, à un grand atelier de formation et d’information des gérants de cybercafé et des élèves leaders. Cette formation se situe dans le cadre du partenariat entre la Coalition de la société civile pour l’éducation pour tous, Save the Children et l’Union européenne autour du projet « Voix des filles-Droits des Femmes ». Elle vise à la protection des droits des enfants, mais aussi des filles et des jeunes femmes dans nos communautés. À cette occasion, ils ont été dix (10) écoles et dix (10) cybercafés à prendre part à cet atelier.
Pour dénoncer toutes les formes de violences basées sur le genre, la Coalition de la société civile pour l’éducation pour tous a animé, en partenariat avec l’Union européenne et Save the Children, un grand atelier de formation et d’information à l’intention des jeunes filles et des jeunes garçons venus de différentes écoles de Bamako, le samedi dernier. Cette formation située dans le cadre du projet « Voix des filles-Droits des Femmes » et visant la promotion des droits des femmes, a débuté, selon le coordinateur national de la Coalition éducation pour tous, Mahamdou Ongoiba, le 10 décembre 2017 et durera trois (3) ans. Le coût total investi dans ledit projet s’élève à 465 070,41 euros soit 305 066 190,93 FCFA dont 95% des investissements sont assurés par l’Union européenne.
Aux dires de M. Ongoiba, ce projet concerne 10 villages des cercles de Yorosso et de Sikasso, ainsi que la ville de Bamako. La mise en place de ce projet, dit-il, part du constat de la recrudescence des violences basées sur le genre ainsi que de la méconnaissance des droits par les victimes de ces atrocités. C’est la raison pour laquelle, explique-t-il, dans le cadre de ce projet, il sera mis en place une plateforme d’E-learning afin de permettre aux jeunes et aux différents groupes d’âge victimes de ces violences de s’imprégner davantage de leurs droits. À ce titre, les réseaux sociaux seront également assez privilégiés et notamment le réseau social le plus utilisé à travers le monde, Facebook.
Pour la bonne réussite de ce projet pour la défense des droits des enfants, des jeunes filles et des jeunes femmes, les partisans restent convaincus que durant ces trois ans, ils atteindront un large public, notamment les organisations de la société civile, les leaders communautaires et religieux, les acteurs culturels ainsi que les parlementaires. Pour ce faire, ils entendent déployer les moyens qu’il faut dans le cadre des campagnes de sensibilisation et d’information en mêlant le ludique à la formation, mais aussi en intégrant dans leur volet communication les interventions des artistes, voire des comédiens. Ce genre d’initiatives mérite tous les encouragements pour voir fleurir enfin des communautés de droit où chacun, se sentant dans ses droits, refuse de lui-même de porter atteinte à ceux des autres.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays