Le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo  a déclaré  le 20 février, sur l’antenne de la radio  VOA, que la propagation de l’épidémie de fièvre Ebola était désormais sous contrôle dans la localité de Beni. Un pas important dans la lutte pour l’éradication de cette épidémie.

Étant parmi les localités où la contamination était fréquente entre septembre et novembre 2018, les équipes de santé de l’État et ses partenaires ont signalé l’absence de nouveau cas  de contamination  depuis près de 21 jours, période requise pour confirmer la maitrise de  contamination dans la zone. Mais, selon les professionnels de la santé, il est important de souligner que le risque n’est pas totalement  écarté dans la mesure où il existe  encore un important mouvement de population entre Beni et les localités  infectées. Les zones où sont enregistrés les plus nombreux cas de nouvelles infections sont  Butembo et  Katwa, des localités  se trouvant  à peine à 60 km de Beni. Selon le personnel  sanitaire, tant qu’il y’a toujours des cas confirmés dans les zones  de santé périphériques, les risques de propagation ne sont  pas à négliger. C’est  pourquoi  le ministère de la santé congolais  dit avoir renforcé les activités dans ces zones encore infectées pour empêcher toute nouvelle  contamination des localités  saines.  Le ministère de la Santé et  ses partenaires signalent avoir accentué les activités  sur, précisément,   l’engagement communautaire, la  collaboration avec les leaders, etc. Puisque selon eux, c’est de là-bas que se trouvait le vrai obstacle à la protection de la population. La représentante du ministère de la Santé a affirmé sur les antennes de la VOA que 255 malades étaient totalement guéris à travers tout le pays. Le bilan qu’elle  a donné  depuis le début de cette épidémie est de : 844 cas d’Ebola en total, dont 528 décès, 255 guéris. Elle s’est enfin réjouie de la maitrise de l’épidémie dans deux provinces à savoir le Nord-Kivu  et la  littorie qui présentaient vraiment au début  un risque très élevé de propagation dans d’autres zones.

ISSA DJIGUIBA

Source: Le Pays