En 18 ans, grâce au programme, plus de 17 millions de personnes infectées par le sida ont accès au traitement. « Ces10 derniers mois nous avons sauvé plus de 20 millions de vies, près de 3 millions de bébés sont nés séronégatifs, et beaucoup d’entre eux ont maintenant plus de 18 ans, et étudient ou travaillent maintenant, et ont survécu sans VIH », s’est félicitée l’ambassadrice américaine au cours d’une conférence virtuelle mardi dernier.
Protéger les populations vulnérables
Dr Deborah L Birx a par ailleurs rappelé que 25 millions de circoncisions ont été effectuées grâce au programme. Les nouvelles infections chez les jeunes ont chuté de 40%. Tans dis que 7 millions d’orphelins et d’enfants vulnérables ont bénéficié de l’aide du PEPFAR à travers le monde.
Toutefois, la représentante spéciale des Etats-Unis pour la santé mondiale a insisté sur l’urgence de la situation de la santé mondiale, double, de VIH et Covid-19. Il faudra redoubler d’efforts, estime Deborah Birx, pour notamment protéger les populations vulnérables dont les femmes et les filles. Et faire également face à la pauvreté et l’inégalité du genre dans l’accès aux services appropriés.
Le PEPFAR au Mali
Au Mali, le PEPFAR a permis d’améliorer la prise en charge de personnes porteuses du VIH grâce aux nouvelles technologies. L’application e-Tracker (traçage électronique) permet au personnel soignant d’avoir facilement accès aux données sur la gestion de cas de VIH.
Mais aussi, à travers des investissements dans des appareils de test de dépistage, favorisant des tests mobiles. Le programme injecte près de 9 millions de dollars chaque année au Mali. Et intervient dans 23 districts sanitaires et 101 centres de santé communautaire, selon un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis au Mali.
Rédaction