Au cours de son sommet tenu le 16 décembre à Abuja, au Nigeria, l’organisation sous-régionale a tiré à boulets rouges sur l’expansion du terrorisme dans la région.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) ont exprimé leur détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme, lors de leur 52e conférence régionale. Ils sont préoccupés par la situation au Mali et par la “multiplication des attaques terroristes au nord et au centre du pays“, et se félicitent des avancées réalisées dans la mise sur pied et l’entrée en fonction de la Force du G5 Sahel, tout en appelant la communauté internationale à apporter son soutien financier.
De la même manière, la Force mulitnationale mixte du lac Tchad a été invitée à renforcer la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram. Le sommet a appelé les Etats membres à s’engager plus activement dans le partage des renseignements et des informations entre les services de sécurité compétents, et s’indigne “face aux traitements inhumains infligés aux migrants et réfugiés africains en Libye”.
L’organisation régionale s’est engagée “à travailler avec les organisations internationales partenaires pour mettre rapidement fin à ces pratiques barbares “, et soutient les efforts internationaux destinés à poursuivre en justice les auteurs de ces crimes.
Du côté des terroristes, le chef djihadiste, Adnane Abou Walid Sahraoui, est en train de préparer un rapprochement entre différents groupes islamistes armés présents au Mali et dans d’autres pays de la région, avec pour objectif de faire face à la force Barkhane et aux Casques bleus de la Minusma, qui vont bientôt recevoir le soutien du G5 Sahel et de Paris.