La France vient de perdre un autre soldat au Mali. Un légionnaire français a été “tué au combat” lundi au cours d’une opération de lutte contre les groupes armés djihadistes dans le nord du Mali, affirme la présidence française. Il y a quatre jours, un autre soldat de l’opération Barkhane est décédé des suites des blessures lors d’une explosion.
Le soldat appartenait au 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Son décès porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l’état-major. Il était engagé « dans une action de harcèlement zonal et de ratissage contre les groupes armés terroristes », selon un communiqué de l’état-major des armées. « Prise à partie à courte distance, l’unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes. Au cours de cette action de feu, le 1ère classe Kévin Clément, embarqué à bord d’un véhicule blindé léger, a été grièvement blessé par un tir ennemi », a-t-il précisé. Touché à la tête, « il a été évacué par hélicoptère vers l’antenne chirurgicale de Gao, où son décès a été constaté ». L’état-major a précisé que l’intervention d’un drone Reaper avait ensuite « permis de constater que le sous groupement tactique avait été engagé dans un combat de rencontre avec des éléments terroristes isolés ». Kévin Clément, âgé de 21 ans, était au Mali depuis février. Il était célibataire et sans enfant.
Ce décès, deuxième du genre survient (…)
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KADOASSO.I
NOUVEL HORIZON