Le continent Africain a toujours été un espace de vente de faux médicaments à cause de la vulnérabilité de ses populations. Selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur ce phénomène la valeur estimée du marché illégal des médicaments falsifiés ou de qualité inférieure est de 200 milliards de dollars, soient 10 à 15 % du marché pharmaceutique mondial. Ce taux s’ élèverait jusqu’à 60 % dans certaines régions du continent et plus de 122. 000 enfants de moins de cinq ans meurent sur ce continent.
Médicament actuellement utilisée dans le traitement du Covid-19, la chloroquine est recherchée par tous les patients du monde. Malheureusement pour l’Afrique, celle qui se vend actuellement sur le marché au Niger, au Cameroun et au Congo Brazzaville, n’est pas authentique selon l’OMS.
en effet , dans une alerte , l’OMS souligne qu’entre le 31 Mars et le 02 Avril , le système mondial de surveillance et de suivi de l’OMS des produits médicaux de qualité inferieure et falsifiés a reçu neuf signalements de chloroquine confirmée falsifiée dans les trois pays cités.
Au Cameroun le produit est présenté sous l’identité ‘’ chloroquine Phosphate 250mg, fabriqué par Jiangsu Pharmaceutical Inc en Mai 2017 sous le numéro de lot 660’’. Au Congo, le médicament est présenté sous le nom des Fabricants DAWA limited, et Brown e Burk Pharmaceutical LIMITED. Au Niger, c’est sous différentes identités sans indication du nom du fabricant. Il s’agit de Samquine 100 ; chloroquine Phosphate tablets B.P 100 mg et la Niruquine(100mg). ‘’Tous les produits répertoriés dans le tableau sont (…)
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Mahamane TOURE
NOUVEL HORIZON