L’UNICEF vient en appui à l’unité de néonatologie de l’hôpital Gabriel Touré
La remise d’un important lot d’équipements et matériels essentiels à l’unité de néonatologie de l’hôpital de référence permettra de sauver des vies de nouveau-nés En présence du Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Sidibé, et de la Représentante de l’UNICEF au Mali, Lucia Elmi, l’UNICEF a remis aujourd’hui à l’unité néonatalogie de l’hôpital Gabriel Touré à Bamako un important lot d’équipements, matériels et consommables visant à sauver des vies de nouveau-nés dans l’hôpital de référence. Le don, octroyé grâce au Fonds Français Muskoka avec l’appui du Gouvernement Français, est d’une valeur de plus de 200,000 dollars américains. Il répond aux inquiétudes soulevées sur les conditions de prise en charge des nouveau-nés dans l’unité lors d’une visite conjointe effectuée par le Ministre et la Représentante de l’UNICEF. Avec un taux de 34%, l’unité de néonatologie affiche un taux de décès de nouveau-nés nettement supérieur à la moyenne nationale, qui est de 3%. Parmi les causes de ce taux alarmant de mortalité néonatale figurent un manque d’équipements et de matériels permettant d’améliorer la qualité des soins et sauver des vies de nouveau-nés, ainsi qu’un manque de places d’accueil. Après une analyse des besoins faite conjointement avec le Ministère, l’UNICEF a décidé de remettre à l’hôpital des kits d’intrants d’accouchement, ainsi que 80 pompes à réanimation manuelle pour la prise en charge des nouveau nés souffrant de difficultés respiratoires. D’autres équipements essentiels, y compris des aspirateurs, des appareils de photothérapie pour la réanimation du nouveau-né, des extracteurs d’oxygène, des berceaux et des couveuses font aussi partie du don, avec l’objectif d’assurer une meilleure prise en charge des 4.000 nouveau-nés reçus annuellement par l’unité. Le personnel de l’unité de néonatologie sera également formé sur l’utilisation et la maintenance du nouvel équipement. Le don à l’hôpital Gabriel Touré fait partie d’une stratégie globale de l’UNICEF en appui au Ministère pour améliorer le taux de survie de l’enfant au Mali. Il s’inscrit dans l’appui des Nations Unies à la réforme du système de santé et du Plan d’action du Mali, au même titre que la digitalisation du système de santé communautaire, la cartographie des équipements et le renforcement des capacités des agents de santé communautaires. Les besoins restent importants : un enfant sur trois qui décède au Mali est un nouveau-né. Parmi les causes de mortalité néonatale figurent la prématurité, l’asphyxie, et les infections néonatales. L’accès à des soins de qualité, l’observation d’au moins quatre consultations prénatales pendant la grossesse, et les accouchements assistés par un personnel qualifié peuvent éviter beaucoup de ces décès. « Au Mali, la vaste majorité de décès de nouveau-nés sont liés à des causes parfaitement évitables, » affirme Lucia Elmi, Représentante de l’UNICEF au Mali. « Il est critique de s’assurer que les centres de santé soient bien équipés partout au Mali et que le personnel de santé maîtrise les gestes qui sauvent la vie des nouveau-nés. » L’appui de l’UNICEF a été rendu possible grâce au partenariat avec le Gouvernement français à travers le Fonds Français Muskoka, qui soutient le travail conjoint de quatre agences des Nations Unies – l’OMS, l’ONU Femmes, le UNFPA et l’UNICEF – afin de réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile à travers le renforcement du système de santé.
Source Unicef