Dans le cadre du renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, Plan International Mali en collaboration avec l’office du périmètre irrigué de Baguinéda et l’office de la haute vallée du Niger ont organisé une journée d’échanges et de réflexions sur l’impact du projet dans ses différentes zones d’intervention. Etaient présents à cette rencontre, Dr Sita Sidibé, chef de projet de renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de Plan international Mali et son assistant Boubacar Koné, les notables de Baguinéda, les relais, les agents de santé communautaires (ASC), les femmes leaders et les groupes EPC (Epargner pour le changement) et une foule nombreuse. C’était le mercredi 21 mars dernier à Soundougouba.
Cette rencontre de Baguinéda a été initiée pour permettre aux différents acteurs qui interviennent dans le domaine du projet d’échanger leur expérience. Il s’agissait de voir qu’est ce qui a marché, qu’est ce qui n’a pas marché et qu’est ce que les uns et les autres peuvent se donner comme conseil pour résoudre les problèmes. Ils ont également, au cours de la rencontre, fait le bilan de toutes les activités telles que le dépistage de la malnutrition, la démonstration nutritionnelle, la fabrication des dalles pour les latrines dans le cadre de l’hygiène et assainissement et les journées de salubrité. Il y a aussi les activités de causeries éducatives sur la diarrhée, la santé sexuelle et reproductive et enfin les activités de planning familiale.
Il faut rappeler que le projet intervient dans 30 villages repartis entre 6 sites notamment Baguinéda, Koursalé, Séguéla (Niamina), Balanzan dans le cercle de Banamba, Faraguè dans la commune de Karan et Figuira Tomo dans la commune de Maramandougou.
Dr Sita Sidibé, chef de projet de renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de Plan international Mali dira que ce projet est basé sur la nutrition et l’autonomisation des femmes. « Nous formons les femmes dans plusieurs domaines tels que les activités génératrices de revenu (AGR), l’Epargner pour le changement (EPC) qui est une tontine traditionnelle sans apport extérieur qui leur permet de se prendre en charge mais aussi les frais scolaires des enfants à travers les petits crédits », a expliqué Dr Sita Sidibé pour conclure.
Bourama Camara
mali24.info